Évidement qu'elle était invité à la fête de Mad', bien sur qu'elle était contente mais elle éprouvait un peu de haine ou de jalousie. Déjà depuis plus d'une semaine quand les personnes du lycée avait reçus l'invitation sur internet, tout le lycée en parlait. Impossible de passer un cour, ou de traverser un couloir sans qu'on eût parler de MADISON EVANS. A la fin de la journée, elle en avait la migraine, nan mais imaginait plus d'une semaine à entendre le nom de la reine de l'élite prononcé au moins une fois par la bouche de tout les lycées de Sainte Constance. Alors que franchement, Alannah aurait put faire pareille, inviter tout le lycée et même les faire chercher chacun d'eux par une limousine pour qu'il ne soit pas en retard à la soirée. Alors c'est pas Madison avec sa superbe maison et ses toasts au caviar qui allait lui graver cette soirée en mémoire. Alannah serra les poings et s'accrocha au bras de Darren. Oui elle avait réussit à le trainer jusque là, et d'ailleurs elle comprenait qu'il n'avait pas envie d'y aller... Cette fête n'aller pas atteindre la cheville de celle qu'il fréquentait. Alannah avait choisit avec soin, une robe moulante, qui faisait en sorte de remonter sa poitrine charnue vers le haut. La couleur: Rouge, elle savait que l'appartement de Mad' était noir et blanc, le rouge attirerait l'oeil viril des hommes et elles ne passerait pas inaperçue, et puis cette couleur lui allait à merveille. Ca lui donné un goute de sensualité en plus. Déjà arrivé devant la superbe baraque, elle se munit d'un de ses sourires superficiels, pour cacher ses airs de tigresses enragés, elle gravit l'entrée et ils entrèrent dans la grande baraque d'où le son d'une musique déchaînante faisait bondir la poitrine. Alannah jeta un oeil sur Darren, et il ne paraissait point étonné de la luxure de cette villa. Tant mieux. Ils entrèrent dans l'immense salon enfin. Et Alannah eut du mal à le reconnaître, malgré y avoir passé de ces soirées à ce bourré la gueule sur le canapé... Une foule en chaleur se déchaîner sur la piste de danse, mais Alannah ne prit pas le temps de décortiquer chaque personnes car ce qu'elle cherchait ne serait surement pas là dedans.
Mad', n'avait pas l'habitude de danser en début de soirée, et comme c'était sa fête, elle devait être assise à un bar en train de dévisager chaque personne pour voir si ils s'amusaient. Elle la trouva effectivement assis sur un long tabouret un verre à la main. Alannah sourit, elle ne s'était pas trompé. Elle et Darren qu'elle n'avait pas lâché du bras, s'avancèrent vers Madison. Elle n'allais pas lui faire le lèche cul et lui dire que sa fête était géniale... non, mais elle avait entendus dire que le prince charmant de la belle n'était pas là trop overbooké par ces révisions, il n'avait pas eut le temps pour la reine de se libérer. Voilà un sujet à pousser Mad' dans les orties...

-Salut Mad', ça va ? elle fit mine de regarder autour d'elle Bah Jeff n'est pas là ?

En une question cette poufiasse sur talons aiguilles avait réussi à lui gacher sa fête. Elle s'endormirait avec ce sentiment d'avoir été percée à jour. Elle n'en voulait pas à Jeff, après tout, elle s'inquiétait pour sa réussite ! Elle offrit un ravissant sourire à Alannah. Un qui voulait dire "Je m'éclate, ne t'en fais pas pour moi, assure toi plutôt de ta chute future".

- Salut Alannah. Comme tu as pu le constater, il n'est pas là, il a des examens à passer demain. Il fait en sorte de les réussir.

Elles se toisèrent un moment. Madison ne pouvant s'empêcher de critiquer le choix de la tenue. Du rouge ? La provocation va un peu loin ! Dans une fête où l'ambiance était soft et glamour, le flamboyant n'était vraisemblablement pas la bienvenue ! Mais tout le monde était habitué aux excentricités d'Alannah. On ne s'étonnait plus de rien avec elle... L'amour passionnel, la haine, la guerre, le sang... Le rouge. Rouge aussi comme son daïquiri fraise qu'elle termina d'un trait histoire de ne pas le recracher sur sa meilleure ennemie. C'est pas l'envie qui lui manquait tiens !

- Ah, il préfère passe son temps dans ses bouquins de philo et de maths que d'accompagner mademoiselle Evans à sa fête... Comme c'est triste.

"Calme toi. Calme toi." Comme le disait un vieil addage, la bave du vieux crapaud n'atteit pas les ailes de la blanche colombe. Ou encore, ta remarque acerbe glisse sur la carapace de mon indifférence. Mais la blondinette ne pouvait pas vraiment se calmer, cette chère Alannah cherchait la bagarre ! Et ce n'est pas une robe Gucci qui l'empêcherait d'enfoncer ses Manolo Blahnik dans le postérieur de cette ... AAAARGH. Non, elle était bien trop disinguée pour se laisser aller à ce genre de bassesse. Et puis elle n'avait pas besoin que l'encre coule dans la presse !
Après avoir inspiré profondément, Madison prit vraiment soin d'examiner Alannah ou plutôt le type qui poireautait derrière. Et là le choc fut terrible. Stupeurs et tremblements. Vertiges et tourbillons. Que faisait-il là ? Chez elle ? Avec Alannah ? Non ! Impossible. IM-POS-SI-BLE. Elle devait rêver. Enfin cauchemarder. D ne pouait pas se trouver dans son salon à sa fête en compagnie de son amie. (Euh non pas amie voyons, meilleure ennemie ! ) Les souvenirs d'une nuit horrible lui revinrent. Séquestrée, humiliée, terrifiée et même violée. Et tout ça à cause de ce type. Et aujourd'hui il se tenait dans son salon, en train de la fixer avec un sourire qui n'augurait rien de bon sur le visage. Une petite voix recommandait à Madison de se fondre dans la masse... De se décommander devant Alannah et d'aller coller Liam et Elle histoire de mettre de la distance entre ce criminel, sa prostituée de copine et tout le côté obscure de la force.

"Ma douce Alannah, j'ai des projets pour ce soir-là. Tu vas devoir y aller seule. On se retrouvera après... Pour les compensations, tu dois maintenant savoir que je suis plutôt doué..." Voilà ce qu'avait déclaré D. lorsque la belle Alannah était venue le trouver. Un triste mensonge en vérité. La chose la plus importante qu'il avait à faire n'était autre que d'éviter et fuir Alannah tant qu'il le pouvait pour passer le moins de temps possible avec elle. Oui, D. aussi éprouvait de temps en temps l'envie de fuir. Quelle bonne blague cela aurait pu être si ce n'était pas devant une fifille de 17 ans perchée sur des talons aiguilles qui étaient sensés, selon elle, affiner sa taille dans une belle robe de soirée... Non, décidément, depuis quelque temps, il le sentait : la fin était proche. Elle devenait trop attachante, trop collante, trop sûre de l'avoir obtenu et de pouvoir le garder, un peu comme si elle pensait déjà le posséder... C'était un concept que D. exécrait et il n'allait se gêner pour le lui montrer. Il n'appartenait plus à rien ni à personne. Il était aussi indépendant que sa condition humaine le lui permettait et aussi libre d'orchestrer la vie des autres comme bon le lui semblait sans que la sienne n'en soit en rien affectée. Il possédait. Il décidait. Mais jamais il n'appartiendrait à quiconque ou bien s'y soumettrait. Il laissait ces tâches déshonorantes aux faibles, à la bassesse d'esprit, à Alannah aussi. Lui était un dominant et le reste lui importait peu. D'ailleurs c'est pour ça qu'il savait que le moment approchait et que la belle Alannah ne ferait bientôt plus partie que d’un lointain passé. Il trouverait sans trop tarder un moyen de s'en débarrasser. D'une façon romantique peut-être. Lui faire croire à un départ, à un amour impossible et à un déchirement des cœurs pour tous les deux. Jouer la comédie jusqu'au bout et pour elle, ne rester pour toujours qu’un ange de pureté et de bonté. La manière raisonnable, elle, relèverait plus d'un sentiment d'inéluctable. Lui faire comprendre que ça ne marcherait jamais entre eux, la voire chagrinée et au bord des larmes, résignée... D. en aurait pleuré de rire mais son choix s'était déjà porté sur une nature différente de la rupture. Quelque chose de plus cruel, de moins rose et moins sentimental. Il lui annoncerait froidement la nouvelle. Pas de préparation, pas d'explication, simplement les faits. Et puis il lui raconterait sa lassitude et son intention dès le départ d'écourter leur relation au moment où il jugerait adéquat de le faire. Il ajouterait sans vergogne que le mot "relation" était bien grand pour de simples relations sexuelles. Il la laisserait entrevoir son vrai visage, celui qui se cachait derrière ses traits doux et chaleureux, il la regarderait se courber de honte et pourquoi ne profiterait-il pas d'elle une dernière fois avant de disparaître. Elle était plutôt bonne, elle n'aurait pas son mot à dire et aucun moyen par la suite de le retrouver et de se venger, car bien sûr, sauf s'il lui venait l'envie soudaine de la tourmenter, elle ne le reverrait plus jamais. D. n'avait pas encore prévu la date mais son raisonnement était déjà allé aussi loin qu'il le pouvait et c'était principalement pour cette raison qu'il s'était inventé des occupations, simplement pour éviter la fête et ses implications. Mais tout ça, évidemment, c'était avant. Avant qu'Alannah ne lui parle de cette fête, avant qu'elle le supplie de venir avec lui, avant qu'elle ne prononce le nom à ne pas prononcer, celui qui depuis quelques temps hantait ses pensées : Madison Evans. Alors tout à coup, ses "projets" avaient perdu de leur importance, étaient passés au second plan, rendus insignifiants. Dès lors sa décision était prise : il lui fallait accompagner Alannah à cette soirée et ce à n'importe quel prix. Il allait s'engouffrer avec plaisir dans la vie de sa proie effarouchée et bouleverser sa vie en se délectant de ses vains efforts pour lui échapper. Il foula les premières marches de l'immense demeura avec une satisfaction non feinte. Alannah le dérangeait, le gênait même dans son plan mais après tout, elle était son ticket d'entrée, ce n'était pas comme s'il pouvait la laisser de côté. Il ne lui adressa cependant aucun regard, se laissant entraîner vers le troisième étage, la où sa proie attendait sagement. Quand il la vit, un sourire insolent se plaqua sur son visage. Il l'observa sans retenue jusqu'à ce qu'elle daigne enfin lever les yeux vers lui... et le reconnaisse. Stupeur, frayeur, une palette indescriptible de sentiments s'écoula lentement sur le visage de la jeune fille. Le sourire de D. s'élargit et ses yeux se mirent à pétiller. Il était en proie à une fierté immense et l’arrogance teintait ses traits. Il était sur son territoire à elle et pourtant elle ne pouvait s'enfuir ni se cacher. Elle était prise au piège et elle le savait.

Darren ? Darren ! DARREN ?! Mais n'importe quoi ! Il ne pouvait s'appeler Darren. C'était physiquement et scientifiquement impossible. Littéralement et philosophiquement incohérent. Et puis il ne pouvait pas être là accompagné d'Alannah. C'était une conspiration pour la faire couler, pour la rendre folle... Pour gacher sa vie et l'enfoncer un peu plus dans la misère et le désespoir qui la guettaient. Darren. Nan mais laissez-moi rire ! Est-ce qu'Alannah était-elle au courant que ce mec était un dangereux psychopathe et qu'il la tuerait une fois qu'il se serait lassé d'elle. EEEH ! Elle ne voulait pas de morts à sa fête ! Imaginez le scandale !

- Vous vous connaissez ?

Madison esquissa un sourire apasant. Elle avait repris son masque calme, serein et un peu hautain. S'ils se connaissaient ? Non pas du tout ! Elle avait juste failli finir découpée en morceau et jeter dans l'East River après leur rencontre. Il avait juste essayé de la menacer sans plus, et peut-être quelque tentatives d'approches un peu trop perverses. Mais sinon...

- Han vite fait, c'est un... ami de Clay.

Elle avait buté sur ce mot parce qu'elle pensait qu'il était dûr pour un mec comme ça d'avoir des amis. A part les sbires, le clients et les putes il ne devait pas avoir de fréquentations.
Elle cherchait encore une échappatoire. Il était hors de question qu'elle passe le reste de la soirée avec un fou et une pomme d'amour géante. Un dernier regard à Alannah, et surtout à son décolleté qu'on voyait plus qu'elle-même la motiva à s'éloigner. Mais comment ? Elle ne pouvait se dérober comme ça...

- Pitt ! Sers donc un verre à nos amis !

Elle allait doucement glisser de son siège et faire semblant de croiser quelqu'un avec qui elle engagerait la conversation. Ce serait encore mieux si Liam pouvait se bouger le cul et l'inviter à danser... Mais autour d'eux c'était le vide sidéral, comme si tout le monde était conscient du danger... Alannah était donc la seule idiote à ne pas posséder d'instinct de survie ? Etait-elle tellement bête au point de ne pas voir ce qui était pourtant compris par tout le monde ? C'est dans ces moments-là que la blondinette regrettait sa Californie chérie et les fêtes sur la plage jusqu'à pas d'heure et où l'apparence ne comptait pas seulement. A Los Angeles, elle n'était pas seulement un joli minois sur un corps de rêve, c'était un esprit libre qu'on appréciait pour le caractère. L'argent ne faisait pas tout, le physique non plus. Ici elle n'était qu'un tas de chair bien arrangé avec un sac à main dont le prix pourrait nourrir un visage de somaliens...
Tiens, elle prendrait bien un whisky...

Un ami de Clay ? Alannah aurait bien pouffer au nez de Madison, depuis quand Clay avait des amis ? Madison se foutait légèrement de sa gueule. Avec ses petits airs supérieur, Alannah se serait pas gênait à lui crever les yeux avec ses talons aiguilles, mais on était pas chez les sauvages non... Ici c'était l'Élite, New York, tout ça quoi. Fallait pas faire de pas de travers, ou bien vous êtes sur de finir votre vie caché dans les poubelles . Madison appela un serveur pour servir Rémi et Alannah. Alannah voyait bien venir le jeux, Madison était très mal à l'aise, elle cherchait à s'éclipser, mais Alannah ne la laisserait pas s'enfuir sans lui avoir bien fait comprendre qu'elle allait ruiner sa soirée. Un serveur avec un sourire de star collé sur la face vint apporter des verres à Alannah et Darren, Madison s'en alla mais Alannah la retint par le bras.

-Où tu files ? Join toi à nous, et prends un verre, c'est ta fête aujourd'hui.

Elle lui adressa un sourire qui caché jalousie et qui aurait pu dévoiler quelques sales coups qui se mettait lentement en place dans sa tête, qu'elle lui ferait pendant cette fête. Alannah lui tendit donc un verre, et elle alla demandé au DJ de baiser la musique. Quoi de mieux que de commencer par porter un toast ?

-Mes chers amies, aujourd'hui nous sommes tous réunis ici pour la superbe grande fête de Madison Evans. Je suis sur qu'elle restera inoubliables et pour tous ...

Elle rigola intérieurement. Inoubliables pour tous certes, mais pas de la même façon. Tout le monde ce mit à applaudir et elle se sentit aimé. Ce soir c'était un bon soir choisit pour détruire la reine, juste une nuit pour faire les pires crasses, sans qu'on sache que se soit elle. Mais pour l'instant elle savoura sa futur victoire en buvant une gorgée de champagne. Puis elle chercha du regard D. elle balaya la salle du regard et quand elle le vit souriant sur la piste de danse avec Mad'. Un poignard entra dans sa poitrine, et elle eut mal très mal, trop mal. Elle lâcha sa flûte de champagne par terre. On lui déclarait la guerre, déjà ? Le couteau s'enfonçait, D. chuchotait à l'oreille de Mad'. Alannah serra les points.

-Vous...vous connaissez ?

D. n’avait esquissé aucun mouvement, les lèvres toujours souriantes mais courbées dans une expression malsaine et provocatrice. Il avait hâte de voir comment Madison allait gérer cette question. Vu la réaction qu’elle avait d’abord eu, il voulait bien voir quelle salade il allait servir à Alannah.

- Han vite fait, finit-elle par dire, c'est un... ami de Clay.

Il ne l’avait vue qu’une fois après tout et il connaissait bien Clay, mais de toutes les femmes qui existaient sur cette planète, c’était la seule à avoir vu qui se cachait derrière son masque de papillon. Evidemment, elle savait mais cela ne l’avançait en rien. Ils jouaient tous deux à un jeu dangereux où D. avait un avantage considérable. Il créait les règles et elle n’était là que pour être le piment qui lui procurerait du plaisir. D’ailleurs, il lui faudrait la mettre en garde avec une petite menace pertinente à souhait s’il voulait que tout se passe bien et selon ses envies. Son instinct lui soufflait la prudence. Toujours. Alors, pendant que Madison ordonnait qu’on leur serve un verre, il se désintéressa une fraction de seconde de l’expression pourtant si amusante de son nouveau joujou et se mit à réfléchir. Que choisir… Ses parents ? Hm… Non, trop commun, pas assez proches. La demoiselle ne devait pas avoir suffisamment peur avec cette cible… D. cligna soudain des yeux. Il venait de trouver l’appât idéal. Clay. Son très cher frère. Elle l’aimait beaucoup, il le savait. Ses larbins avaient pris soin d’insister sur ce fait quand ils lui avaient fait leur rapport. Bien. Il lui suffisait maintenant de l’approcher pour le lui glisser à l’oreille, et ce dans la plus grande discrétion. Il ne lui manquait plus qu’une occasion… A condition bien sûr qu’elle ne s’enfuie pas comme elle semblait vouloir le faire.

-Où tu files ! s’exclama soudain Alannah. Joins toi à nous, et prends un verre, c'est ta fête aujourd'hui.

D. faillit s’étouffer de rire. Ah cette chère Alannah ! Elle pouvait être utile de temps en temps. Peut-être ne devrait-il pas la quitter tout de suite. Elle pourrait très bien lui servir dans un futur proche. Très proche. Elle venait d’ailleurs de l’aider et elle le faisait encore. Pendant qu’elle se donnait sans honte en spectacle, avec son petit discours minable, D. s’approcha discrètement de Madison et la toisa de toute sa hauteur.

- M’accorderiez-vous cette danse, magnifique demoiselle ?

Et il lui présenta son bras de sorte que personne autour ne puisse douter qu’il l’avait invitée. Elle ne pourrait pas refuser. Il la vit d’abord s’effrayer dans un mouvement de recul puis hésiter en lançant des regards incertains aux alentours et enfin faire un pas pour prendre son bras dans une mine extrêmement contrariée. Il l’accompagna sans un mot sur la piste et se mis à danser en prenant soin de rester assez près pour parler et la toucher. Il inclina légèrement la tête vers elle et lui susurra à l’oreille.

- Bonsoir Madison, tu te plais à ta soirée ? Oh, et avant de répondre, j’aimerais que tu saches que je connais réellement Clay et qu’il serait vraiment dommage qu’il lui arrive quelque chose si tu parlais trop à un moment ou à un autre… De nos jours, surveiller ses paroles est la voie la plus sûre pour la sécurité de tous…

- M’accorderiez-vous cette danse, magnifique demoiselle ?

Des fois elle haïssait Alannah encore plus que d'habitude. Mais merde, elle pouvait pas surveiller son mec ? Dès qu'elle avait le dos tourné pour se donner en spectacle voilà que celui-ci lui sautait dessus. Il se tenait prêt depuis le début. Depuis qu'ils s'étaient rencontrés et qu'il l'avat laissé filé entre les mains de ce vautour blond. Elle savait que ce moment viendrait. Tous les cauchemars qu'elle avait fait depuis cette nuit horrible en compagnie de cet homme. Tout deviendrait réalité. Il la violerait et la tuerait. Elle en était plus que sûre. Cette sensation pulsait en elle envoyant de l'angoisse à chaque battement de coeur. Mais elle leva ses yeux hésitants vers lui. Puis elle jeta quelques coups d'oeil sur les autres. Tout le monde n'avait d'yeux que pour eux. C'était sa fête, elle ne pouvait pas refuser d'invitations à danser ! Pas même l'invitation d'un dangereux psychopathe. Et puis danser avec "Darren" ça clouerait le bec à Alannah. Elle se croyait irresistible et dangereuse. Elle se croyait tout permis. Maison allait lui montrait qu'on ne s'attaquait pas ainsi à une Evans sans en prendre en retour.
La jeune blonde hocha la tête et se força à sourire. Elle était tout sauf ravie de devoir danser avec lui. Le moindre contact lui donnait envie de gerber ses tripes son coeur et toute son existence dans les chiottes. Et voilà qu'elle se retrouvait là à se déhancher contre ce mec. Elle avait l'impression qu'il faisait tout pour garder son corps contre le sien. Mad' ne voyait pas moyen de battre en retraire, la piste était bondée et puis elle adorait cette chanson et elle aurait regretté de ne pas pouvoir danser un peu cette soirée. "This love has taken it’s toll on me She said goodbye too many times before" Elle éait dos à lui car elle ne supportait pas la vue de ce sourire insolent et ce regard de prédateur triomphant. Il posa les mains sur ses hanches, puis les remonta jusqu'à attraper ses deux mains à elle et la faire tourner pour qu'elle se trouve en face de lui. Puis il inclina la tête et lui murmura :

- Bonsoir Madison, tu te plais à ta soirée ? Oh, et avant de répondre, j’aimerais que tu saches que je connais réellement Clay et qu’il serait vraiment dommage qu’il lui arrive quelque chose si tu parlais trop à un moment ou à un autre… De nos jours, surveiller ses paroles est la voie la plus sûre pour la sécurité de tous…

Elle pâlit, son coeur s'affola et ses yeux s'ouvrirent grand. Puis elle les ferma et crut suffoquer. Il la menaçait. Enfin non, il menaçait son frère ! Mais qu'est-ce qu'elle avait fait bordel ? Pourquoi elle ? Pourquoi est-ce que sa vie se transformait en cauchemar ?
Plus que jamais elle avait envie de vomir. Et si elle pouvait mourir aussi ça l'arrangerait. Une horrible nausée la prenait mais elle prit une profonde inspiration et lui lança un regard de défi. Elle dansait toujours pour ne pas éveiller les soupçons mais elle évitait de trop le coller. Même rebdre Alannah jalouse ne lui faisait ni chaud ni froid à l'instant.

- Je m'éclate merci de t'inquiéter pour moi. Tu aurais dû plutôt te soucier de mon sort quand tu m'as laissé dans les mains de ce tarée. Et en ce qui concerne mon frère, n'envisage même pas de t'approcher de lui. Il n'a rien fait. Mais merde à la fin ! Qu'est-ce que tu veux ? Mon silence ? Tu l'as déjà !

- Je m'éclate merci de t'inquiéter pour moi. Tu aurais dû plutôt te soucier de mon sort quand tu m'as laissé dans les mains de ce tarée. Et en ce qui concerne mon frère, n'envisage même pas de t'approcher de lui. Il n'a rien fait. Mais merde à la fin ! Qu'est-ce que tu veux ? Mon silence ? Tu l'as déjà !

D. fronça les sourcils le temps d’un battement de cœur et continua à danser pour les apparences mais quelque chose l’interpellait.

- Comment ça ton sort ? Il t’a ramené chez toi, non ? Tu aurais peut-être préféré que je te laisse te débrouiller toute seule dans cette rue de dépravés !

En voyant l’expression à la fois bouleversée et incrédule de la jeune fille, D. comprit que quelque chose ne s’était pas exactement passé comme prévu. Une flamme s’alluma dans son regard à la seule pensée que Nick ait pu lui désobéir. Il aimait certes un peu trop les jeunes filles mais dans l’ensemble, c’était quelqu’un de plutôt fiable et d’intelligent. D. n’aurait pas cru qu’il puisse commettre une erreur pareille. Il allait payer. Et très cher même. D. avait été on ne peut plus clair : Nick ne devait pas la toucher, sous aucun prétexte. Et c’était pourtant ce qui avait dû arriver. Pas étonnant qu’il n’ait pas eu de nouvelle de lui depuis. D. serra les dents et se força à desserrer les poings.

- Que t’a-t-il fait ?

Elle détourna les yeux et baissa la tête mais D. ne pouvait pas tolérer cet écartement à ses règles. Il lui prit le menton, de façon à ce qu’on n’y voit qu’un geste de tendresse mais ses doigts serraient juste assez fort pour qu’elle ne puisse lui échapper.

- Que t’a-t-il fait ? Réponds !

Elle ne voulait toujours pas répondre mais ses yeux parlaient pour elle. Perdant patience, il la prit par le coude et l’entraîna vers le balcon qui à cette heure-ci était encore désert. Il la plaça face à lui et planta son regard dans le sien.

- Si tu ne veux pas parler, je t’arracherai les mots. Et si ça ne suffit pas, j’irai voir ton frère pour lui demander des comptes. Dis-moi ce qu’il t’a fait et je te promets que tu seras vengée. Je n’aime pas qu’on touche à mes propriétés…

Il s’appuya contre la balustrade sans la quitter des yeux et attendit. Elle semblait emprise à la fois à la colère, à la tristesse et à la peur et se mordait les lèvres, comme si elle voulait parler mais avait peur de ce qu’elle dirait.

- Parle, lui conseilla-t-il. Que ce soit maintenant ou plus tard, je le saurai mais rien ne dit que je serai dans les bonnes dispositions plus tard pour écouter. Et cela aussi pourrait se payer…

- C'est moi qui te mets en garde. Si tu tiens à ce que ton cul soit encore visité les prochains mois je te conseille toi de prendre des distances avec ce type. Tu ne sais même pas qui il est et tu lui donnerais le bon Dieu sans confessions ! Vend ton âme au diable, ce sera beaucoup moins risqué.

Alannah resta bouche bée ne sachant plus quoi faire, plus ou se mettre. Elle qui n'avait jamais ressentit se sentiment de sa vie. Elle laissa ses yeux sur la blonde, qui malgré les mots qu'elle crachait resté tellement séduisante et belle. Alannah eut une pointe de jalousie en elle. Elle laissa Madison quittait les lieux, après tout c'était la reine et elle était chez elle. Alannah se réveilla soudainement en un sursaut, et toute ses pensées furent prisonnières, c'était étrange comme si qu'elle était contrôlé. Elle ne pensait qu'à une seule personne, et cette personne était D. Elle marcha sans vraiment s'en rendre compte vers le balcon, où D n'avait toujours pas bougé. Elle le regarda au plus profond de lui même, il ne pouvait pas être méchant, il était tellement charmant, tellement irrésistible. Alannah était et restait aveuglé par la beauté du jeune homme. Madison lui avait dit des choses affreux à propos de D. mais elle n'en croyait pas un mot, Madison devait juste être jalouse que son Jeff ne soit pas venus pour elle. Elle se sentait obligé de détruire une belle histoire d'amour qu'elle n'avait pas. Alannah devint sérieuse, elle devait avoué à D. qu'elle l'aimait plus que tout. Elle prit les mains de D, et le regarda. Elle chuchota de peur que quelqu'un l'entende, elle n'avait jamais ressentit une telle chose envers quelqu'un et c'était un crime.

-J'aimerais te dire quelque chose qui prend trop de place dans ma tête, et qui pèse trop sur mon coeur...

Elle ne se reconnaissait plus, avait elle bien dit ça ? Une phrase qui annonce une déclaration d'amour... Alannah avait disjoncté. La soit disant Allumeuse, froide et hypocrite était en train de s'adoucir et de devenir toute innocente.


-Voilà, depuis que je suis avec toi, je me sens comme une autre. Comme si tu m'avais délivré de ce que j'étais avant.... même si au fond de moi même je souffre beaucoup, le sentiment que j'éprouve pour toi est ... hors du commun.

Elle le regarda avec des larmes aux yeux espérant qu'il éprouve la même chose, qu'il la cajole, qu'il l'embrasse... Il ne fit rien de tout ça.Il lui sortit juste une phrase qui heurta au plus profond d'elle même Alannah. Il ne l'aimait pas !?! C'était sur, ça crevait les yeux maintenant... Hé bien il allait devoir succomber au charme d'Alannah, il devait l'aimait car Alannah elle, l'aimait plus que tout. D lui tourna le dos et se dirigea vers la porte. Il voulait lui dire Adieux comme ça ? Alannah le ferait revenir très vite. Elle monta sur la rembarre du balcon, et le regarda.

-Alors c'est ça que tu veux ? Au moins je n'aurais plus à connaître cette souffrance atroce qui m'absorbe le coeur.

Tentative de suicide ou comédie ? Alannah ne se suiciderait pas elle avait encore ses preuves à faire dans ce monde de malade. Elle devait encore faire la misère à Madison. Entrer dans sa grande université. Elle avait beaucoup trop de fierté pour se tuer. Le monde avait besoin d'elle. Elle fixait D. en ayant une arrière pensait ... Quand soudain, elle glissa, ses pieds se retrouvèrent subitement dans le vide, et ses mains n'eurent pas le temps de rattrapé la rembarre... En même pas une seconde elle se retrouva inconsciente sur le sol, quatre mètres plus bas du balcon. Et elle vit tout, tout défilait... puis tout devint flous dans sa tête, et un grand trou s'imposa.