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 Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)

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D. Night

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MessageSujet: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMer 10 Fév - 7:18

-D. je… s’il-te-plaît, pitié, je… lundi ! Je l’aurai lundi ! Je t’en supplie, laisse-moi partir et je te l’apporterai… Avec un surplus s’il le faut, enfin, oui, je veux dire, c’est sûr, avec un surplus. Lundi…

On était samedi. D. stoppa son poing à quelques centimètres à peine de son nez. Il le repoussa et le laissa faussement retomber le long de son corps. La tension était toujours là mais ça ne se voyait pas. Ce qui était sûr, c’était que tendu, le jeune homme l’était sans aucun doute. Il tremblait, ses dents s’entrechoquaient à chaque à coup de sa respiration hachée. Il haletait. Pourtant, D. ne l’avait pas touché. Pas encore. Il le tenait contre un mur, sa stature lui interdisant la retraite et tuant dans l’œuf le moindre espoir de fuite. Le jeune homme était à sa merci.

- Lundi, tu me l’apporteras lundi…

Ce n’était pas une question, et encore moins une affirmation. D. avait susurré cette phrase sur un ton de réflexion, ce que le dealer n’avait pas compris. Il continuait à bredouiller.

- Oui, D., pitié, je l’aurai, je te le jure !

D. sourit. De son plus beau sourire de prédateur. Puis ce rictus peu rassurant se transforma peu à peu en un masque de gène et regret. Il laissa partir son poing, vif, fluide, insaisissable. On entendit un craquement sec et le hurlement de douleur du pauvre malheureux ne se fit pas attendre pour retentir. Certes, quelque peu étranglé et étouffé, mais audible tout le long de la ruelle.

- On ne jure pas devant D. ! Jamais ! Et rappelle-toi de la fermer si tu veux être capable de continuer à parler. Je veux mon fric et je l’aurai. Ce soir !
- Ce soir, mais…


Un regard le fit taire. Un seul regard dur et tranchant, suintant la menace plus que l’avertissement. Difficile, il est vrai, de voir l’expression des gens sous un masque mais celles de D. étaient toujours très éloquentes. Tellement parlantes que l’homme ne put continuer à la fixer. Bon chiens… Ce type devait être un nouveau. Du sang frais venu chercher la gloire dans New York en pensant que ce serait facile de s’imposer sur le marché. Mais voilà : facile, ça ne l’était pas. Pas avec D. Cet imbécile ne devait pas être au courant. Soit il était si idiot qu’il n’avait pas pris la peine de s’informer sur le réseau de la ville, soit il n’avait pas cru ce qu’il avait entendu sur D., et dans ce cas-là, il apprendrait sans tarder que D. n’était pas un joli conte de fée destiné aux filles bonnes à marier. D., c’étiat beaucoup plus que ça. Quoi qu’il en soit, une des règles d’or restait la suivante : On ne contredit jamais D.

- Mais ? fit-il.
-…

Le coup partit, plus puissant que le précédent. Puis un autre et encore un autre. Le sang avait commencé à couler, et alors ? D. aimait ça. Faire souffrir ce type, le voir gémir sous ses coups… Il imaginait très bien ce qu’avait pu subir Ella. L’ange de la mort était né pour elle ce jour-là et accomplirai sa vengeance. Toujours. Puis soudain, il s’arrêta. Comme un écho, sorti de très loin, un cri inarticulé avait interrompu sa transe. Il se retourna.
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Madison Evans

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMer 10 Fév - 8:10

Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) 090324065216673748 & Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Iconalysonmichalkaa
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La vie c'est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit.
[Louis-Ferdinand Céline]

Les jeunes filles ne devraient pas se balader seules la nuit. Oh, il ne faisait pas encore nuit noire. Il était à peine cinq heures, mais lors de la saison fraîche, le jour disparaissait rapidement au profit de l'obscurité. Aussi les lampadaires s'alluaient, les gens se hpataient de retrouver le confort et la chaleur de leur foyer et une atmosphère sombre, pesante s'installa. Et pourtant, elle se tenait là, seule, assise sur une bord réhaussé, vêtue d'un très long manteau noir en cuir qui la tenait chaud. Le talon de sa botte droite cognait contre le mur en signe d'impatience. Que faisait-il bordel ? Il savait pourtant qu'elle n'avait aucune patience. Et puis ça faisait une semaine et demi qu'ils ne s'étaient pas vus car elle était très occupée à la préparaton du bal de printemps qui devait se dérouler le mois prochain. Encore une fois elle s'était engagée dans la préparation des évènements du lycée avec Elle et Lily-Rose. Elles s'étaient bien amusés à imaginer les décors. Elles avaient pté pour un thème "Années glam rock". On serait étendu depuis le glamour des années cinquante jusqu'à la folie des années quatre-vingt en passant par le rock'n'roll des sixties. Elle pensait venir vêtue à la Marilyn Manroe, avec une robe en soie blanche, toute légère. Elle imaginait d'avance les boucles dans ses cheveux.
Comme pour concrétiser sa pense, elle s'empara d'une mèche de cheveux lissée qu'elle entortilla autour de son index. Encore une fois elle s'énerva contre Jeff qui était en retard. Ses bottes Christian Louboutin rdoublèrent le martèlement du mur tandis qu'elle fouillait dans son sac Louis Vuitton à la recherche de son Prada. Elle s'empara du téléphone et découvrit un message qui ne fit qu'augmenter sa colère. "Désolé, je ne pourrai pas être là, un empêchement. Demain soir alors ? Je t'aime."
C'était du Jeff tout craché, soupira-telle en remettant son téléphone dans son sac. Elle sauta du perron et se réceptionna facilement malgré ses talons de huit bons centimètres. Quel empêchement ? Qu'st-ce qui pouvait le retenir ? Sa soirée gâchée par ... un empêchement. Elle allait appeler Diane, pour lui demander ce qu'elle comptat faire, puis se ravisa. Elle débarquerait chez Elle à l'improviste. Il y avait une fête ce soir à laquelle elle ne pouvait assister. Maintenant elle pouvait. Celà créerait la surprise la plus totale. Et Alannah en serait verte de jalousie. Juste cette pensée la fit sourire.
Elle avança de quelques pas dans la rue quand un bruit de poubelle qui s'effondre se fit entendre. Elle sursauta légrement, habituée à des tapages nocturnes. Mais la pensée que deux trois voyous traînaient là ne la rassurait pas. Mais la situation était différente, et pas moins dangereuse. Elle se retrouva face à un jeune homme qui en soulevait un autre par le col, l'air menaçant. La victime suppliait, promettait qu'il ramènerait tout lundi. De l'argent sûrement. C'était toujours comme ça. On se serait cru dans uen mauvaise série où le méchant mafieux laissait sa victime en sang au sol. Sauf que ce n'était pas une série. Et qu'il y avait bien du sang. Après encore quelques paroles échangés, le mafieux rura l'autre de coup. Et il y avait vraiment du sang. La vue du liquide rouge et poisseux qui coulait du nez, de la tête et de la bouche de l'homme arracha un cri étouffé à Madison. *Stupide, stupide, stupide !* se dit-elle. Imbécile qu'elle était. Le jeune homme se retourna et la jeune fille resta figée. Son instinct de survie lui hurlait de s'enfuir en courant aussi vite que Speedy Gonzalès si il le fallait. Mais la peur la paralysait. Impossible qu'elle ne remut le petit doigt ou un autre membre. Elle restait là, fixant D. avec une mine horrifiée.
Il n'était pas rare de voir des actes de violence à New-York. Certains oseraient même dire que c'est banal si on habite Bronx. Mais pour Mad', voir un homme se fare tabasser par un dealer c'était un expérience inédité. Personne ne pourrait croire qu'à Manhattan, quartier magique, il pouvait se passer ce genre de choses. Même quand on regarde les Experts on a tendance à penser : "Ah ils exagèrent ! Vraiment !" Et pourtant il n'y avait rien de plus vrai. Et si la réalité était difficile à accepter, on ne pouvait pas non plus se croire aux pays de Candy. Et là la jeune blonde en prenait brutalement conscience. L'argent ne la sauverait pas là. Ele avait assisté à une scène qu'elle n'aurait jamais dû voir. Elle était un témoin indésirable et ce type allait sûrement la tuer, la torturer où elle ne savait quoi. Elle ne put dire un mot. Ni même supplier comme le type encore allongé à tterre en train de limite agoniser... Et là, elle maudit réellement Jeff de ne pas pêtre venu.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMer 10 Fév - 10:00

Ses yeux perçants rencontrèrent une forme affolée à quelques mètres seulement de là où il se trouvait. Une jolie forme affolée. Une fille. Les coins de sa bouche s'étirèrent. Il se releva totalement, le dos bien droit et son poids bien équilibré sur ses deux pieds. La fille n'avait pas bougé. Un rire monta dans sa gorge, mi-humain, mi-dément. Elle serait peut-être son plat de résistance ce soir-là... Il fit un pas, précautionneusement, de peur qu'elle ne retrouve l'usage de ses jambes et ne s'enfuie. Ce n'est pas tant le fait qu'elle l'avait vu qui le dérangeait, après tout, il portait son habituel petit masque noir incrusté de perles et de pierres qui recouvrait la partie haute de son visage. Non, ce qui le dérangeait, c'était qu'il avait envie de la mettre dans son lit, enfin, façon de parler, évidemment, il n'avait pas le temps de l'emmener ailleurs qu'ici, mais qu'elle pourrait s'enfuir avant qu'il n'en ait eu le temps... Sans s'occuper de l'homme qui rampait vers l'embouchure de la ruelle, il s'avança vers la jeune fille et la contourna. La retraite était devenue impossible. Alors il se détendit. Il attendit que le type arrive à sa hauteur et il le souleva par le devant de la chemise.

- Entre toi et moi, ce n'est pas fini, mais je vais être clément. Je veux mon argent demain à midi pile, tu sais où le mettre, sinon tu peux t'assurer que je te retrouverai !

Il le projeta contre le mur et le pauvre type déjà salement amoché fut un instant sonné par la choc. Mais il se releva, bravement, et fila sans demander son reste. Brave type ! Il venait peut-être d'échapper à la mort, avec tant de coups, on ne sait jamais. L'arrivée de cette fille l'avait sauvé, mais pour combien de temps ? Peut-être D. lui accorderait-il le pardon ou peut-être pas, mais cela serait une autre histoire, un autre jour, un autre supplice pour ce pauvre malheureux. Pour l'instant, D. avait mieux à faire. Il reporta son attention, toute son attention vers la jeune fille. Que disait-on, déjà ? Qu'il ne fallait pas se ballader dans les rues la nuit, surtout quand on est une femme seule et de bonne famille ? D. commença par la détailler. En partant du bas, comme toujours. Elle était de profil et il pouvait voir ses bottes montantes se perdre sous son manteau de cuir. Du vrai cuir, sans doute. La jeune fille se tenait droite mais on pouvait voir ses petites mains aggriper le bord de son sac de marque avec de petits tremblement irrépressibles. Il remonta encore le long de son cou et nota une mèche entortillées, comme si le brushing l'avait manquée. Son regard glissa sur son menton et il se figea. Il scruta la face visible de son visage.

- Tourne-toi ! exigea-t-il. Montre-moi ton visage !

Elle se tourna, doucement, lentement, comme si le moindre geste de travers pouvait lui coûter la vie. Elle avait baissé les yeux et incliné la tête. Mais ce n'était pas ce que D. voulait.

- Regarde-moi ! ordonna-t-il.

Et là, soudain, il pâlit. Il écarquilla les yeux et vit défiler cent images d'un passé lointain devant ses yeux. La couleur de ses yeux, la courbure de son menton, ce petit nez, fin et aquilin... Une expression d'horreur se peingit sur son visage.
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MessageSujet: i   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMer 10 Fév - 18:25

Juste là à l'instant, elle avait envie de se baffer. Faire une entorse à la bienséance et lacher tous les gros mots qu'elle connaissait. Elle se maudissait de ne pas chausser des tennis informes qui auraient été vachement plus efficaces pour courir. Il l'avait vu. C'était foutu. Elle allait finir égorgée dans un trou perdu de Staten Island. Elle savait que beaucoup irait faire la fête sur sa tombe. Ce serait une réjouissance pour beaucoup. Mais et puis quoi ? Elle allait peut-être pas mourir ! Peut-être qu'il lui dirait de se taire ou il menacerait sa famille. Quelque chose dans le genre. Et puis, elle n'avait pas vu son visage. Il était couvert d'un masque. Et elle ne connaissait pas son nom non plus. Juste un D. Ce qui était plus effrayant sans doutes. Elle n'avait aucune idée de qui il était. Peut-être que personne ne le savait. Peut-être lui-même l'avait oublié. D. David ? Derhyck ? Descant ? Et peut-être que ce n'était même pas la première lettre de son prénom. Qui sait s'il ne s'appelait pas Kurt ou bien Firmin ? Madison s'embrouillait dans ses pensées. Quantités de scénarios sanglants s'additionnaient à tous les noms de mecs qu'elle connaissait. Et elle ne pouvait s'en empêcher alors que là, dans l'immédiat, elle avait d'autres chose à faire. Comme partir en courant. Il filt un geste vers elle. Un pas en avant. C'aurait dû être le coup de départ pour le marathon du siècle. Pourtant elle ne put faire un geste. Elle était pareil à une statue. Il passa devant elle sans même la regarder. Pendant une folle seconde elle crut qu'il s'en irait sans demander son reste. L'espoir fait vivre oui. Mais faut croire que l'espoir la pointait du doigt en riant. D s'arrêta. Ce qui annihila toutes tentatives de fuites et donc tout espoir.
Il acheva l'autre mec qui avait vraiment une sale gueule maintenant. C'est à se demander si ses amis le reconnaîtrait ! Madison eut confirmation que c'était pour une question d'argent que D avait limite tué l'autre. Ca l'effraya un peu plus. Que serait-il capable de faire avec son corps fragile ? Il pourrait la briser. La déchirer et éparpiller des morceaux de sa chair nue partout. Qui sait q'il n'était pas complètement fou ? Un psychopathe qui la trancherait en deux avec une tronçonneuse. OMG ! C'est clair, elle allait mourir.

- Tourne toi ! ordonna-t-il. Montre moi ton visage.

Elle fut prise d'un délire d'enfant. Genre lever la tête, plisser le nez et tirer la langue avant de partir en riant. Mais elle risquait trop de voir ses membres éparpillés sur le trottoir new yorkais. Elle dut ravaler sa fierté et obéir. Elle fit un quart de tour, la tête sur ses bottes, une main aggrippée à son sac et l'utre serrant son manteau.

- Regarde-moi !

Elle se retint de rétorquer un "Et s'il-te-plaît ça t'écorcherait la gueule ?" Mais elle obtempéra. Elle leva les yeux et les chargea de tout le mépris dont elle était capable. L'envie de crier "Fuck" la prit. Mais elle se ravisa. La vision de son corps transpercé par une longue barre de fer, répandant ripes et boyaux sur le sol. Mais la réaction de D l'étonna. Il sembait surpris, choqué... elle ne trouvait pas le mot. Troublé ? Oui. Complètement. Elle fut parcourue d'une décharge électrique. C'était un brusque réveil. L'arrêt total de sa léthargie. Elle avait réussi à bouger. Elle profita de l'état de choc de son agresseur pour tenter le truc de désespérée. Elle le poussa. Pas très fort certes, mais elle se fraya un passage et esaya de s'enfuir. Oui elle voulut partir cette mort certaine qui l'attendait. Ele était trop jeune pour souffrir, pour mettre fin à sa vie. Mais voilà en talons de huit centimètres, elle ne put pas faire beaucoup de chemin. Elle trébuchait dans son empressement. Puis elle sentit la chute. Elle avait à peine fait quelques mètres qu'elle se gamellait déjà. Elle entendit un cri de rage étouffé. Alors que des larmes de désespoir coulaient sur ses joues pâles, elle comprit que c'était fini.
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D. Night

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeJeu 11 Fév - 16:20

Les images défilaient toujours, si vraies, si perceptibles dans cette petite ruelle sans vie et sans couleur, que D. ne le supporterait pas. Il se prit la tête entre les mains et un grognement de douleur perça dans l'air immobile. Non, ce n'était pas possible ! Ce visage, cette bouche... Elle ne pouvait pas être là ! Ce n'était pas vrai ! Tout cela n'était pas vrai ! Elle n'était pas là ! C'étaient des souvenirs d'un autre temps, des images qui n'existeraient plus jamais autre part que dans son esprit. Ella... Il l'avait vu morte. Morte ! Elle était morte ! Elle ne pouvait pas être là ! Il baissa les mains et fusilla du regard la silouhette qui se trouvait devant lui. Qui aurait dû se trouver devant lui. Elle n'était plus là. Durant une fraction de seconde, il resta désorienté, troublé jusqu'au plus profond de son être par cette apparition. Mais il se reprit, son instinct reprit le dessus et il tourna la tête vers l'entrée de la rue. Elle était là. Elle courait. Il jura entre ses dents et se mit en mouvement, encore un peu et il ne pourrait plus la rattrapper. Oh, bien sûr, il la retrouverait ! Ou qu'elle aille, elle ne serait pas en sécurité tant qu'elle ne quitterait pas la ville mais il n'avait pas le temps pour ces enfantillages. Il devait la voir et maintenant ! Il ne tolérerait aucun contretemps. Il se pressa, persuadé pourtant qu'il n'arriverait pas à temps. La colère affluait. La rage contre son propre accès de faiblesse. D. n'était pas un faible ! Jamais ! Il contrôlait tout, tout le temps. Cette petite peste qui avait fait son apparition divine et l'avait bouleversé méritait une punition. Et cette punition, elle l'aurait. Oh, oui elle l'aurait ! Justement, la chance lui sourit. Pas qu'il croyait en cette "chance" sur laquelle la plupart des gens se reposaient mais il croyait aux anges. Ceux qui font que tout est toujours allé bien et que tout ira toujours bien pour lui. Un rictus cruel s'imprima sur son visage. Elle venait de trébucher et elle était tombé. Parfait ! C'était beaucoup plus qu'il ne lui en fallait. Il la rattrappa sans effort et la saisit par les épaules en nichant son visage dans son cou.

- Si tu cries, lui chuchota-t-il, je te tuerai et is tu te débats, tu souffriras. Crois-moi, ce n'est pas ce que tu veux.

Il éloigna son visage, lentement, et la laissa se relever sans pour autant se décider à la lâcher. Elle n'avait pas crié, un bon point pour elle. Elle émettait une faible résistance et tentait de se dégager mais ce n'était pas encore le combat d'une tigresse enragé. Cette fille n'avait pas assez de force, tant qu'elle n'osait pas vraiment bouger, il pourrait la gérer sans qu'il ne se fasse de mal ni l'un ni l'autre.
Il passa une main sous son menton et elle se raidit mais il ne fit autre chose que de la regarder. Les larmes s'étaient épanchées, le mascara avait coulé et la blanc de ses yeux s'était vainé de rouge, mais les traits, les formes, les cils épais et les fossettes restaient. C'était elle mais ça ne l'était pas. Un autre visage se superposait à celui-là.


- Qui es-tu ? demanda-t-il.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeSam 13 Fév - 16:32

- Si tu cries, je te tuerai et si tu te débats, tu souffriras. Crois-moi, ce n'est pas ce que tu veux.

Non elle ne voulait pas ça. Tout sauf ça. Cette phrase prononcée dans un murmure la dissuada de fuir. Elle le laissa la relever comme la créature faible et fragile qu'elle était. Alors qu'elle était à deux doigts de partir. Il a fallu qu'elle tombe. Foutu talons. Oh non. Ce n'était pas de sa faute. N'en accusons que la fatalité. C'était encore un coup du destin. Croyez-vous au destin ? Madison non. Enfin, elle n'y croyait pas. Mais depuis dix minutes là, elle avait bien envie d'y croire. Mais quelque chose auquel elle ne povait décidément plus croire, c'était bien la bonne étoile. Parce que là, ce qui lui arrivait était digne d'une scène des Experts. Et la bonne étoile normalement ne vous foutait pas dans ce genre de situations ! Sauf si on lui avait menti et qu'elle était animée de désirs de vengeance ! U.U
D la tenait encore. Elle essaya timidement de se dégager car le bras qu'il tenait la faisait souffrir. Elle n'osait pas utiliser ses forces. Et même, elle n'avait pas de force. C'était juste une petite poupée. Il ne semblait pas s'inquiéter d'une éventuelle fuite. Il la maîtrisait parfaitement. Elle sursauta puis s'immobilisa quand elle sentit sa main sur son menton. Il lui releva la tête pour contempler son visage dévasté. Elle n'aurait vraiment pas voulu voir les dégats. Elle sentait le maquillage séché sur sa joue, ses cheveux étaient collés sur sa nuque à cause de al transpiration et des larmes. Elle avait totalement perdu de sa superbe. Mais D semblait s'en ficher comme de l'an quarante. Et ne me demandez pas ce qui s'est passé en l'an quarante pour que tout le monde s'en foute autant ! Bref, D semblait intrigué. Il devait y avoir quelque chose en elle qui le troublait. D'ailleurs il lui posa une question. Si Madison n'avait pas les chocottes, elle aurait éclaté de rire tellement la question paraisait stupide.

-Qui es-tu ?

"Personne." Eut-elle envie de répondre. Puis encore : "Une elfe de la lumière qui cherche ses confrères magiques". Mais vu la situation, elle doutait que D apprécie ce genre d'humour. Alors comme elle pressentit qu'elle devait répondre elle chercha quelque chose à dire. Mais que répondre à quelque chose d'aussi... étrange ? Se présenter comme ça, ça ne répondait peut-être pas à la question...

- Pas un ange en tout cas...

Laissa-t-elle échapper d'une voix qu'elle voulut la moins tremblante possible. Elle n'avait pas idée que cette phrase pouvait avir une autre signification pour ce malfaiteur. Elle ne savait rien de cete fille qu'il avait perdu. Elle ne savait pas qu'à l'instant, il avait cru à une sorte d'apparition divine. Et cette simple phrase, "Je ne suis pas un ange", c'était bien le truc qu'il fallait pour briser le fil qui l'unissait à Ella. Après, va savoir dans quel sens il le prendrait vraiment... Parce que son teint de porcelaine, ses cheveux blonds, ses grands yeux innocents, lui donnaient vraiment l'air angélique.
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D. Night

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeDim 14 Fév - 13:38

- Pas un ange en tout cas...

Pour la deuxième fois en moins de cinq minutes, il pâlit. Il se serait attendu à tout - d'un simple nom à la plus folle description - mais pas à ça. "Pas un ange", avait-elle dit. Il ferma les yeux une fraction de seconde et se rendit à la raison. Non, ce n'était pas Ella. Non, ce n'était pas un ange. C'était... autre chose. Une fille qui lui ressemblait, c'est tout. Alors pourquoi est-ce qu'à chaque fois qu'il relâchait un peu son attention, il croyait voir devant lui celle qu'il avait aimée ? La seule qui lui avait un jour procuré un peu de tendresse et qui avait failli le rendre un peu plus doux. Il cligna des yeux. Doux, lui ? Hmm... Dans ses rêves peut-être ! Il fit de nouveau le tour de la jeune fille. Il l'avait lâchée mais il se tenait trop près pour qu'elle puisse tenter quoi que ce soit. Il la détaillait. Beaucoup plus que précédemment. Il remarqua deci-delà quelques petites imperfections sur ce visage presque parfait. Pas de vraies imperfections comme un bouton ou un point noir, mais il notait plutôt les différences entre ce visage qu'il avait devant lui et celui d'un ange qui devrait trôner quelque part au-dessus de lui. C'était stupéfiant. Et tout le monde sait que D. ne se laisse pas si facilement impressionner. Ici pourtant, il dut se secouer pour cesser de la dévorer des yeux. Il était avide de ces images. pas de son corps mais juste de son apparence.

- Si toi tu n'es pas un anges, que suis-je ? se demanda-t-il tout bas.

Elle dut l'entendre mais ne dis rien. Elle restait très droite, emprunte d'une tension amplement perceptible, à tripoter ses vêtements et à éviter de le regarder dans les yeux. Il comprenait. Et pourtant, cette compréhension se teinta de regret. Ella le regardait, elle. Elle n'en avait jamais eu peur, jamais eu honte. Elle avait été la seule à le regarder franchement. A le regarder vraiment. Il baissa les yeux. Il se sentait gêné devant cette fille qui lui ressemblait tant. Il avait essayé d'intimider Ella, ça oui ! Mais voyant que ça ne marchait pas, il avait arrêté et n'avait plus jamais recommencé. Et maintenant, il intimidait cette fille, il la terrorisait sans même essayer. Il relâcha lentement sa respiration.

- Tu t'appelles ?
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Madison Evans

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeDim 14 Fév - 16:10

Elle l'observa méditer sa réponse et vit qu'il pâlit. Han mon Dieu ! Qu'avait-elle dit pour le contrarier ? S'attendait-il à un nom ? L'avait-elle contrarié ? Pourquoi fallait-il qu'elle fasse tout de travers ?! Comme lorsqu'il avait vu son visage, il semblait troublé. Puis il se mit en mouvement, tournant lentement autour de Madison. Elle ne bougeait pas. Sentant son regard la transpercer, la détailler. Comme un propriétaire qui tournait autour d'un animal, satisfait de sa brave bête. La jeune blonde ne pouvait supporter cette idée d'appartenance. Mais elle ne pouvait rien faire et était prisonnière de cet homme qui pouvait faire d'elle ce qu'il voulait. Elle était devenue son jouet.

- Si toi tu n'es pas un ange, que suis-je ?

Même si il l’avait dit tout bas, Madison avait entendu. Et son esprit affolé avait sa réponse sur la question. Ca ne pouvait qu’être une réincarnation du mal. Le démon dans le corps d’un homme venu semer la zizanie sur Terre. Son but était d’apporter le chaos dans la vie de la jeune blonde. Elle n’avait rien demandé ! Elle ne voulait pas finir brûlée dans un trou paumé, dans une campagne de l’Indiana ou elle ne savait où encore. Elle avait sa petite vie tranquille, elle avait son copain, ses amis, son frère et son fric. Elle avait tout ce que n’importe qui désirait, et ce n’était pas maintenant que ça finirait. Ce démon de mes deux finira en taule, parole de Madison. Et même si il semblait plus subtil que ces malfaiteurs bas de gamme, elle arriverait bien à le faire payer ce qu’il s’apprêtait à faire.

- Tu t'appelles ?

Elle aurait volontiers menti. Mais il suffisait de fouiller son sac pour trouver des papiers à son nom, comme son permis ou ses cartes. Alors autant dire la vérité. Et puis peut-être qu’il ferait le rapprochement avec son père et donc avec son argent. Et ça tournerait en simple prise d’otage. Elle ne finirait pas sur un trottoir en sang, les habits en lambeaux et le visage déformé. Elle retrouverait sa vie de reine.

- Madison, murmura-t-elle. Madison Evans.

Elle tremblait maintenant. Les mains crispées sur son sac et son manteau. La peur était plus redoutable que la mort. Sa tête tournait. Ou bien était-ce le monde qui s’était lancé dans une coure folle ? Elle eut envie de vomir. Son visage perdit de ses couleurs comme si son sang n’y circulait plus. Le sol se déroba sous ses pieds. Elle sentit une nouvelle son corps tomber, sa vision se troubla elle s’évanouit. D la rattrapa de justesse et jura.

C’est vraiment une sensation étrange de s’évanouir. On a l’impression qu’une éternité s’est écoulée. Madison s’éveilla. Les yeux fermés, elle sentait une migraine pointer. Elle avait de l’aspirine dans son sac. De quoi soulager un eu le mal de tête. Puis elle sentit le confort d’un lit. Quelques secondes d’espoir pur. Elle crut à un cauchemar. Ca ne pouvait qu’être un cauchemar. Le lapin que Jeff lui avait posé, le mec qui se faisait tabasser et puis D. Un horrible cauchemar. Il lui suffit d’ouvrir les yeux, pour comprendre qu’elle se fourvoyait. Complètement. Ce n’était pas le plafond de sa chambre ni d’aucune autre pièce de la maison. Ses yeux s’ouvrirent grand, complètement affolée. Où était-elle ? Comment était-elle arrivée là ? Elle s'agita un peu, mais son mal de tête était insupportable. Elle avait envie de fermer les yeux et de pleurer. Le drap qui la recouvrait était d'un blanc presque imaculé. Elle ne portait plus son manteau ni ses bottes. Elle était en slim noir avec son cardigan Channel blanc cassé. Elle n'osait pas se relever, de peur de trouver quelque chose de déplaisant.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeLun 15 Fév - 15:29

- Madison, murmura-t-elle. Madison Evans.

D. hocha la tête. Il connaissait ce nom. Evans. Cette fille avait des parents riches, une grande villa, et un frère. A qui il avait déjà eu affaire plus d'une fois. Il avait dealé avec lui pour de la petite marchandise, même si ce Clay ne savait pas vraiment qui il était. Il ne l'avait pas trouvé bien méchant. Un peu rebelle, peut-être, un peu audacieux, mais ce n'était pas vraiment un dur. Il était ce qu'il était : un gosse de riche qui cherchait à se faire remarquer, ni plus ni moins. Alors cette fille, cette Madison, était-elle aussi une gosse de riche qui usait de ses charmes pour dépraver le petit monde qui l'entourait ? Il essaya de l'imaginer dans une soirée, avec des larbins et des proies, mais il n'y parvint pas. A chaque fois, il revoyait des images on ne peut plus réelles mais qui s'étaient simplement passées autrefois, dans un autre temps. Il en fut agacé et s'arrêta de l'inspecter. Il se trouvait juste derrière elle, prêt à lui lancer une pique amère lorsqu'elle vacilla sur ses talons. Elle tremblait violemment et c'était à son tour de pâlir. D. posa ses mains sur ses épaules, elle ne dut même pas les sentir. Il l'agrippa plus fort, la secoua légèrement mais c'était trop tard. Elle s'écroula dans ses bras. Il jura. Une fraction de seconde plus tôt et elle se serait ramassée par terre, contre le béton dur et qui ne faisait pas de cadeau aux visages un peu trop pressés de le rencontrer.
Alors, D. hésita. Devait-il la laisser là ? L'emmener avec lui ? Mettre ses premiers plans à exécution ? Il regarda son corps si frêle, si semblable à celui d'une fille plus forte et plus audacieuse... Et il se rendit compte qu'il ne pourrait pas. Violer cette fille, ce serait comme... comme violer Ella ! Non, il ne pouvait pas. Il la pris dans ses bras et la souleva, répartissant son poids du mieux possible. D. était fort, c'est vrai, mais ce qu'on racontait dans les films ou les livres l'était moins. Une fille consciante est facile à porter. Elle semblerait presque légère; mais endormie, ce n'était qu'un poids mort qui désirait plus que tout au monde abonder dans le sens des lois de la pesanteur. Il écarta ses jambes et les cala autour de lui, la portant comme il l'aurait fait avec un enfant endormi. Elle n'était pas lourde, heureusement. Après tout, les filles de sa catégorie n'étaient jamais grosses, trop engluées dans des régimes et prêtes à tout pour rentrer dans leur robe préférée... Elle n'était pas comme ça. Elle était mince naturellement. C'était sa physionomie qui voulait ça. Madison avait-elle également eu ce cadeau du ciel ? Peut-être, peut-être pas. Il ne perdit pas plus de temps et s'en alla, s'enfonçant dans la ruelle obscure d'où il pourrait retrouver les passages d'une de ses antres secrètes. Il n'hésitait plus. Il ne pouvait pas se permettre de la laisser maintenant. Il voulait lui parler et son évanouissement si soudain l'en avait empêché. Décidément, cette fille le contrariait...
Un quart d'heure plus tard, il était arrivé. Un groupe de jeunes, sur son passage, l'avaient bizarrement regardé mais il n'avaient pas bougé. Il avait dû penser que Madison était sa petite amie et qu'il la ramenait. Si il savaient... D. avait sourit, presque rigolé en sentant son masque frotter contre la peau nue du bord de son jean. Puis il les avait complètement ignorés.
Il entra dans l'appartement aménagé au sous-sol. Son appartement. Ou du moins, un des siens. Il referma soigneusement la porte derrière lui et déposa Madison sur le lit qui trônait tranquillement au milieu du salon. C'était un lit à deux places, fait de bois sombre et somptueux. Les dras de soie blanche contrastaient avec le carrelage noir et imaculé de la pièce. C'était un lit à son image. Comme tous les meubles qui se trouvaient ici. Il y en avait peu, et la pièce était grande, ce qui la rendait plus chic, beaucoup plus appropriée pour quelqu'un comme D. qu'un entrepôt immense et délabré. D. n'était pas un dealer comme les autres, il était plus que ça. Cette pièce n'était pas celle d'un dealer. Elle était plus que ça.
Il enleva les bottes de Madison et son manteau, les posant sur une chaise non loin de là. Puis il fit un tour de la pièce. Il s'arrêta devant le grand miroir bordé d'or et inspecta son reflet. Ici en général, il ne restait pas masqué, mais pour une fois, il le devrait. Il replaça soigneusement le masque sur ses yeux. Un masque noir. A l'origine, c'était un masque de carnaval qu'Ella avait choisi pour lui. Au début, il n'en avait pas voulu et puis le temps avait passé, des événement s'étaient produits. Il l'avait un jour essayé et ne l'avait plus jamais quitté. Il ferma les yeux, chassant ses pensées déplaisantes et alla s'asseoir sur une chaise, en face du lit. Il avait les mains sur ses genoux et relevé légèrement la tête. Il regardait Madison. Il ne l'avait pas quittée des yeux une seule fois jusqu'à ce qu'elle ouvre les siens. Il ne parla pas tout de suite. Bizarrement, il lui laissa le temps.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMar 16 Fév - 18:54

Vous tous comme Madison vous attendiez à une pièce sale, puante, vide de vie et de soin. Alors imaginez, dans l'angoisse, le stress et la peur qu'elle ressentait, quand en balayant rapidement la pièce du regard, elle découvrit une vaste chambre ordonnée, propre et limite luxueuse. Elle ne s'y attendait vraiment pas à celle là. Ce qui s'additiona à son choc. Sa migraine était déjà lourde à porter alors là, c'en fut trop. Trop d'informations pour une si petite personne. Elle prit quelques minutes à tout analyser. Après tout, D n'avait rien d'un petit voyou qui se contentait lieux glauques pour violer leurs victimes. Il avait l'air plus raffiné. Plus chic. Et il avait la classe, c'était indéniable.
Madison tenta de se redresser. Ce fut au prix d'un énorme effort de volonté... Car tout ce qu'elle désirait c'était tomer dans les vappes encore. Ne plus sentir Terre tourner, ne plus voir le monde avancer. Fianelement, être inconcient, c'était génial. On ne sentait plus le poids cruel de la vie peser sur nos épaules d'humains fragiles. Elle cala son dos contre les oreillers moelleux et put enfin observer l'ensemble. Mais son regard se posa sur D. Et s'y fixa. Mais qu'est-ce que ce type lui avait fait ? Et qu'est-ce qu'il allait lui faire ? Pour l'instant il ne faisait rien. Il la regardait. Madison crut discerner un sourire moqueur. Et rien que ça, que cet homme en train de se moquer d'elle alors qu'elle était morte de peur, ça l'énerva. Et Madison énervée, c'est un spectacle à ne pas manquer ! Elle hurlait, gesticulait, cognait jusqu'à épuisement. Et migraine ou pas, ce type allait l'entendre. Elle sortit du lit avec hâte, se gêlant les pieds sur les carreaux glacés. La précipitation lui fit tourner la tête mais très vite elle se remit les idées en place, se concentrant sur un autre sentiment plus dévastateur. La colère.

- Vous ! cria-t-elle en le pointant du doigt. Où est-ce que vous m'avez emmené ? J'exige que vous me laissiez partir immédiatement et je ne porterai pas plainte à la police.

Bon c'était un peu ridicue demandé comme ça, mais j'aurais ien voulu vous y voir dans ce genre de situation extrême ! On ne sait que supplier, faire jouer ses relations, ramper. Mad essayait de rester noble et chic face à cet homme qui semblait n'avoir aucune notion de liberté. Plus elle le regardait, plus il la dégoutait et elle eu très vite assez. Elle respirait fort, et tremblait encore. La fatigue, la peur, la haine. Ellle avait envie de s'étaler. Elle avait envie de lui sauter dessus, de lui arracher son masque et de déchirer son visage à l'aide de ses ongles. Mais elle savait qu'elle ne pourrait rien faire. Elle savait qu'à l'instant où D se lèverait, elle deviendrait un minuscule ooisson à côté d'un requin sanguinaire. Elle se savait impuissante. Alors autant passer son coup de guele, elle aurait peut-être des chances de s'en tirer indemne. D'infîmes chances.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeVen 19 Fév - 14:02

D. ne faisait rien, curieux de voir sa réaction en plein réveil, au milieu d'un endroit qu'elle ne connaissait pas, et avec lui pour unique compagnie. Il la regardait soigneusement, pour n'en manquer aucune miette. Il voulait tout voir, il voulait tout savoir. Elle avait attiré son attention et c'était une chose que peu de gens pouvaient faire. Malheureusement, ces "gens" n'en étaient jamais réellement content. Comme Madison en ce moment. Elle s'était levée, telle une petite furie et l'avait fusillé du regard en pointant une doigt accusateur dans se direction.

- Vous ! cria-t-elle.Où est-ce que vous m'avez emmené ? J'exige que vous me laissiez partir immédiatement et je ne porterai pas plainte à la police.

D. sourit. Cette petite souris ne manquait pas de cran et pourtant... Cela ne suffirait pas. Il pourrait jouer le jeu un moment mais tous deux savaient qui était le maître ici, le dominant qui ferait plier l'autre et s'approprierai sa volonté. Il secoua la tête et écarta les bras en signe d'impuissance.

- Où je vous ai emmené ? Mais chez moi, bien sûr ! Et je ne pouvais absolument pas vous laisser par terre au milieu d'une ruelle sombre ! Qui sait qui rode la nuit dans des endroits si isolés ? Vous auriez peut-être préféré que je vous offre à d'autres sur un plateau doré ? Hmm... je ne crois pas. Et quand à la police, vous ne vous en approcherez pas.

Il n'avait pas vraiment d'argument à lui donner. C'était un fait, rien de plus. Elle devait sans doute savoir ce qu'elle risquait si elle en parlait à la police.

- Et puis, continua-t-il, que leur diriez-vous ? Qu'un homme masqué que personne n'a jamais vu et qui ne figure pas dans les fichiers de l'Etat se ballade dans les rues et vous a enlevé et que c'est pour ça que vous êtes allée les voir ? Enfin, tout cela évidemment à condition que vous sortiez d'ici un jour...

Son sourire s'élargit à ces mots. Bien sûr, il n'allait pas la séquestrer mais il n'était pas encore bien sûr de ce qu'il allait faire d'elle. Et puis elle avait déjà peur, un peu plus, un peu moins... La seule différence était que la peur l'amusait. En général. Sur ce visage si semblable à celui d'Ella, cela lui faisait bizarre mais rien d'insurmontable pour lui. Il avait réussi, depuis un petit moment déjà, à se faire à l'idée que ressemblance ou pas, elle n'était pas Ella. La voir dormir l'avait aidé dans cette entreprise, car aussi raffinée qu'ait pu être sa bien-aimée, Ella ronfflait. Ce n'était pas le cas de Madison. Elle, était plutôt silencieuse. Un soupir de temps en temps, un gémissement, et rien de plus. Et à présent, elle était si bruyante en train de hurler après lui... Il releva la tête et la fixa.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeVen 19 Fév - 18:10

D. souriait. Il souriait ! Il se foutait d'elle et de ses menaces. Menaces bien dérisoires face à tout ce que cet homme pouait lui faire. Mais crier lui faisait du bien. Se défouler évacuait la peur qui pulsait en elle. Encore et toujours, son instinct de surve lui ordonnait de s'asseoir tranquillement et de se taire au lieu de défier plus redoutable que soi. Parce qu'elle savait très bien qu'elle ne partirait pas si facilement. Si elle partait bien sûr. Une petite voix dans sa tête lui hurlait qu'elle était complètement idiote de raccourcir sa vie comme ça. Et cette petite voix avait parfaitement raison. Mais Madison, butée et féministe comme elle était, ne pouvait décemment pas se laisser faire.

- Où je vous ai emmené ? Mais chez moi, bien sûr ! Et je ne pouvais absolument pas vous laisser par terre au milieu d'une ruelle sombre ! Qui sait qui rode la nuit dans des endroits si isolés ? Vous auriez peut-être préféré que je vous offre à d'autres sur un plateau doré ? Hmm... je ne crois pas. Et quand à la police, vous ne vous en approcherez pas.

Elle était certaine qu'elle serait plus en sécurité étendue sur le trottoir new yorkais qu'ici, dans sa maison. Elle n'avait toujours aucune idée de ce qui allait lui arriver, mais elle pouvait imaginer. C'était D. le rôdeur qu'il fallait éviter. C'était lui qui tabassait des mecs pour de l'argent, qui enlevait des jeunes filles à qui on posait des lapins. C'était lui le plus dangereux dans le lot ! Et puis, elle disait vrai. Si elle partait maintenant, elle n'irait rien dire à la police. Mais lui avait raison quand il affirmait qu'elle ne s'en approcherait pas. Pour rien au monde elle ne foutrait les pieds dans un comissariat pour porter plainte contre lui. Mad' ne savait que trop bien ce qu'il était capable de faire. Ce genre d'hommes était sans scrupules et n'avaient pas de remords quand ils faisaient couler le sang.

- Et puis, que leur diriez-vous ? Qu'un homme masqué que personne n'a jamais vu et qui ne figure pas dans les fichiers de l'Etat se ballade dans les rues et vous a enlevé et que c'est pour ça que vous êtes allée les voir ? Enfin, tout cela évidemment à condition que vous sortiez d'ici un jour...

Elle percevait très bien le ton moqueur à peine dissimulé dans ces propos. C'est vrai, qu'allait-elle dire ? Cette histoire d'hommes masqués était trop incohérente. On l'enverrait direct à la case psychologue en écrivant un rapport sur la fragilité mentale de la jeune fille. Elle se sentait dans la peau de Cassandre, savoir prédire l'avenir et pourtant ne pouvoir convaincre personne de ce qui arriverait. Et D. était Apollon, qui lui jetait cette malédiction. Il tissait autour d'elle une toile mortelle et Madison était un papillon prisonnier destiné à assouvir les désirs de cette ignoble araignée.
Et ce sourire. Ce sourire qui éveillait un elle l'envie irrépressible de défigurer le charmant faciès du jeune homme. Elle était à deux pas de lui, et dans une folie qu'elle ne s'expliquait pas, elle combla la distance. Elle allait mourir, alors autant y aller plus vite. Et dans un acte désespéré de provocation, tellement brusque que D ne put réagir, elle lui arracha son masque. Tirant dessus tellement fort, que l'élastique se brisa instantanément, révéant à Madison ce qu'il voulait tant cacher. La jeune blonde s'mmobilisa. Choquée. Par tant de beauté et de mystère. Tant de dangerosité en un seul être. L'air surpris fut très vite remplacé par la rage. Elle fit un pas en arrière, lâchant le masque qui tomba à ses pieds, mais elle ne put décoller ses yeux verts de D. Le requin se réveillait, attiré par l'appel du sang et de la chair.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeSam 20 Fév - 18:58

Il avait relevé la tête et l'avait fixée. Sans qu'il ne fasse aucun effort de ce côté, le bord de ses lèvres s'était tout naturellement étiré, formant un de ces sourires qui laissaient entrevoir à la fois la moquerie et le désir. Il retrouvait peu à peu ses envie de chasseur, et celles tout aussi aiguisées de traqueur. D. était un prédateur. Et la proie était là, devant lui. A une mesure de bras à peine de ses mains avides et de son corps toujours prêt. Ici il n'y avait personne. Personne pour venir la sauver. Personne pour interrompre son petit jeu ou encore le corser. Alors il l'avait provoquée. Il voulait la voir apeurée et se sentir prise au piège. Il voulait qu'elle soit paniquée.Comme pour tout traqueur qui se respecte, le course-poursuite constituait pour D. une des phases les plus délectables, et sous son sourire chargé de menaces factices se trouvait un vrai sourire indétectable pour quiconque ne l'avait pas connu pendant au moins plusieurs années. Ses accolytes ignoraient l'existence de ce sourire. Ses proies ne le voyaient même pas. En vérité, il n'y avait qu'Ella qui avait un jour pu le découvrir. Et troublé par cette pensée, D. n'aurait jamais imaginé que la lionne enragée pourrait se révolter. Car oui, Madison était peut-être une proie mais elle était aparemment aussi bien plus que ça. Elle se jeta en avant et lui arracha son masque, griffant au passage sa peau douce et blanche au niveau de la joue. Une goutte de sang perla, D. cligna des yeux, comme abasourdi. Personne, jamais personne ne l'avait vu sans son masque. Aucun être encore vivant sur cette Terre n'avait pu arriver assez près pour le lui arracher sans y perdre quelque chose au passage.
D. se leva de toute sa hauteur, surplombant Madison sans avoir à rien faire. Il avança d'un pas menaçant, comblant peu à peu la distance entre eux deux. Madison aussi reculait, comme incapable de le laisser s'approcher. Il la saisi au cou, et la plaqua contre le mur, armant son poing pour lui appliquer de la souffrance à l'état pur. Elle l'avait démasqué, au sens propre, beaucoup plus qu'au sens figuré mais lui était égal. Elle avait vu ses traits. Ceux qui avait eu cette chance, ou plutôt ce malheur n'étaient plus. Il leva son poing, frap... faillit frapper. Il avait suspendu son geste, figeant sa main dans les airs et puis, pensant à Ella, il avait éclaté de rire, libérant Madison de sa poigne de fer. Celle-ci avait fermé les yeux et elle les rouvrit. D. se tordait toujours de rire mais celui se mua bientôt en quelque chose de plus grave et de plus posé. De moins joyeux et beaucoup plus calculé. Et tout à coup, il se calma. Son rire s'arrêta aussi soudainement qu'il était apparu, et le silence déchira l'instant sans accorder plus de réconfort à la pauvre fille qui tremblait contre le mur. D. lui lança un regard cruel.


- Et maintenant que tu as vu mon visage, que crois-tu que je vais faire de toi ?

Il se redressa complètement, la regarda de haut. Sa main se glissa sous son menton et le releva légèrement. Il loucha sur ses lèvres et s'en approcha aussi près qu'il le put sans les toucher. Il sentait son souffle hératique lui caresser le visage et quelque chose de plus substanciel. La goutte de sang apparue un peu plus tôt sur sa joue avait coulé sur le bord de ses lèvres. Il la lécha en fixa Madison droit dans les yeux, en laissant son désir apparaître complètement dans ses prunelles. Une de ses mains se hissa précautionneusement sur sa taille.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeDim 21 Fév - 18:15

Plaquée contre le mur, immobile, les yeux fermés, D. menaçant de la frapper, elle vit sa vie défiler. Ce n'était finalement pas un simple cliché. Des images se succédaient, elle petite, elle faisant du shopping, elle riant aux éclats en serrant son frère. Oui son frère, des images de Clay et de ses parents défilaient maintenant. Et enfin Jeff. Jeff avec qui elle aurait dû être à l'instant. Jeff qu'elle aimait plus que tout. Jeff qu'elle regrettait déjà. Et encore des images, des fêtes, ses amis... Tout un diaporama qui annonçait une fin toute proche. Elle voyait la mort s'approcher sournoisement, la considérant avec un air goguenard. La mort aussi semblait se foutre de sa gueule. Tout le monde s'amusait de sa mort future... Puis elle se sentit libre. Enfin, libérée de la pression qu'exerçait D sur son cou. Il l'avait lâché. t ... il éclata de rire ! Madison ouvrit de grands yeux ahuris. Elle n'y croyait vraiment pas. Ce type allait la mettre à sang il y a à peine une minute et maintenant il riait. Puis, aussi sèchement et soudainement qu'il avait commencé, il s'arrêta. Un silence pesant s'installa pendant que D la toisait. Ce qui ne la rassurait pas du tout. Une idée tordue germait dans l'esprit de ce psychopathe. Il devait chercher des méthodes de torture ou autre chose de suspect qu'un esprit détraqué pouvait inventer.

- Et maintenant que tu as vu mon visage, que crois-tu que je vais faire de toi ?

Encore une fois elle ravala son sarcasme. " Je ne sais pas, peut-être m'offrir un café, me souhaitait une bonne nuit et me laisser sortir ?" Ca lui brûlait les lèvres comme si son rouge à lèvre avait pris feu. D'ailleurs, le rouge à lèvres est-il inflammabe ? Arf. Réflexion inutile et superficielle alors que le jeune homme avait encore effecté une tentative d'approche. Il la dépassait de plus d'une tête et il dut lui relever le menton pour qu'elle puisse le regarder dans les yeux. Il approcha doucement ses lèvres de celles de Madison qui aurait tourné volontiers la tête si elle n'était pas pétrifiée par la peur. Alors qu'elle voulait le repousser et partir en courant, elle était figée, obligée de se poster face à ce destin écoeurant qui l'attendait. Une goutte de sang s'ahappa de la lègère plaie que la jeune blonde avait ouverte avec ses ongles. Elle frémit quand il la lécha. Elle pensa immédiatement à un vampire qui s'apprêtait à la vider de son sang. Overdose de littérature fantastique qui maintenant lui embrouilait l'esprit avec des créatures irréelles. D n'était pas un vampire. Il était pire. C'était un fou. Non seulement un fou à lier qui devait tuer des jeunes filles par plaisir, mais d'après ce qu'elle lisait dans ses yeux, il était aussi fou de désir. Une flamme d'envie brûlait dans ses prunelles. Lentement posa un main sur sa taile. Madison respirait bruyamment. Elle voulait se dégager. S'échapper de ce piège qui se fermait sur elle.
Elle s'était déjà donnée à bien des hommes. Mais c'était elle qui en avait décidé ainsi, jouant de leur désir, les faisant languir longtemps. L'attente et la séduction qui précédait l'acte était le plus sensuel. L'acte en lui-même était moins jouissif. Sauf quand on aimait. Elle repensa de suite à Jeff, et de chaque fusion qu'il formait. Toujours magique. Deux ans. Deux ans qu'elle ne se consacrait qu'à son copain et uniquement à lui. Et ce n'était pas ce soir que ça arriverait. Ni maintenant, ni jamais. Fortement déterminée à ne pas s'offrir à lui pour avoir la vie sauve, elle tenta de le repousser.

- Lâchez-moi ! Laissez-moi tranquille !

Elle se mit à se tortiller pour s'éloigner cet homme. Elle repoussa la main qui tentait de la tenir tranquille, elle baissa la tête pour ne plus voir ces deux yeux qui la dévorait et encore essaya de s'éloigner.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeLun 22 Fév - 14:47

Elle gesticulait et se tortillait dans tous les sens. Il fallait l'avouer, ce n'était pas très commode pour lui, mais tellement plus excitant... Mais seulement voilà : il n'avait peut-être pas l'intention d'âbimer ce joli visage et de lui faire plus de mal que nécessaire, mais alors, elle ne cessait de se dérober à son étreinte, essayant de fuir par le minuscule espace qui restait de chaque côté de son corps penché contre le sien. D. secoua la tête de gauche à droite. La fuite n'était pas une solution. Il émit un claquement de langue désapprobateur, un peu comme celui qu'on lance aux chevaux désobéissants et darda sur elle un regard irrité. Elle n'avait peut-être pas les moyens de résister mais elle ne comptait pas lui faciliter la tâche ! Et puis, elle n'avait pas du tout réagi de la manière à laquelle il s'attendait. Il avait voulu lui faire peur, la voir se débattre comme une biche éffarouchée devant le loup de la fôret, mais à la place, elle essayait de s'échapper, avec des gestes fermes mais sans violence. D. fit la grimace et s'éloigna de quelques centimètres. Ce n'était pas le bon moment. Son humeur était gâchée. Il la relâcha brusquement et lui tourna le dos. Puis, se dirigeant vers la salle de bain, il désigna sa joue blessée et lui lança :

- Je vais nettoyer ça. On ne sait pas où traîne les griffes de tigresse de nos jours... J'ai juste un conseil à te donner : n'ouvre pas la porte pour sortir. Elle n'est pas fermée à clé mais si j'étais toi, je m'abstiendrais d'aller jeter un coup d'oeil ou d'essayer de t'enfuir par là. Dehors, je ne serai plus en mesure d'assurer ta sécurité. Après, évidemment, tu as le choix. C'est eux ou moi. Mais avec eux, tu n'auras pas la promesse que je vais te faire ce soir.

Il avait déjà atteint l'autre pièce, laissant Madison seule dans le salon mais il ne doutait pas qu'elle était toujours en train de l'écouter. Il regarda dans la glace la fine ligne ensanglantée qui zébrait sa joue dans le sens de la largeur et ajouta un peu plus fort.

- Je promets de ne pas te toucher cette nuit. Tu as dû entendre parler de moi. Tu sais ce que vaut ma parole.

D. ne donnait jamais sa parole à la légère. Seuls quelques uns de ses assistants avaient pu en bénéficier, et que ce soient des promesses de date, de vie sauve ou de paix, il ne les avait jamais violées. C'était l'une des rares choses que personne ne pouvait lui reprocher. Avant de faire couler l'eau et de nettoyer la plaie, il ajouta :

- Je n'ai pas menti en disant que tu serais plus en sécurité ici que dehors. Maintenant, c'est à toi de choisir.

Et il ouvrit le robinet, laissant couler l'eau à gros flot. Si elle tentait quand même de s'enfuir, il ne pourrait entendre le bruit de ses pas contre le carrelage. Oh, il pourrait la rattrapper, certainement. Elle n'avait aucune chance d'aller très loin. Les malfaiteurs grouillaient tellement dans cette rue qu'un si joli petit paquet cadeau ne pourrait faire un pas sans se faire déchiqueter par les mains avides d'un homme sans pitié. Ils n'auraient peut-être pas le temps de lui faire trop de mal puisque D. arriverait très vite pour reprendre son bien mais le risque existait toujours qu'elle se fasse légèrement âbimer. Et c'est un acte que D. était loin de désirer. Mais après tout, il lui avait laissé la choix. Enfin, pratiquement laissé le choix vu que quoi qu'elle décide, elle finirait par se retrouver ici-même. Il n'était pas encore près à la laisser s'en aller.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeLun 22 Fév - 17:23

Il semblait s'être résigné. Il avait lâché Madison comme elle lui avait demandée. Mais pas parce qu'il ne la désirait plus. La flamme d'envie brûlait encore. Mais il s'était quand même éloigné. Quelques centimètres de délivrance, un regard où se partageait encore irritation et désir avec un souçon de frustration, une grimace. Voilà ce qui soulagea la jeune blonde d'un poids énorme. Elle était libre pour l'instant. Enfin il rompit tout contact, retirant sa main, et il s'éloigna. Il se drigeait vers la sall e bains et en indiquant sa blessure d'un geste désinvolte il lui expliqua qu'il allait nettoyer sa joue. "Des griffes de tigresses d'accord, mais elles ne traînent pas n'importe où !" s'insurgea Madison sans même ouvrir la bouche. Elle préférait éviter les gaffes. Puis il ajouta.

- J'ai juste un conseil à te donner : n'ouvre pas la porte pour sortir. Elle n'est pas fermée à clé mais si j'étais toi, je m'abstiendrais d'aller jeter un coup d'oeil ou d'essayer de t'enfuir par là. Dehors, je ne serai plus en mesure d'assurer ta sécurité. Après, évidemment, tu as le choix. C'est eux ou moi. Mais avec eux, tu n'auras pas la promesse que je vais te faire ce soir.

La porte était ouverte ? Elle pouvait partir ? Elle n'en croyait pas un mot. Il lui offrait la possibilité de partir. De sortir dans la rue et de rentrer chez elle tranquillement. Ou peut-être pas tant que ça puisqu'il parlait du danger de l'extérieur. D assurait sa sécurité ? Ouais c'est ça. Et sa grand mère était revendeuse de drogue tant qu'il y était. Elle devait avouer qu'il y avait pas mal de racailles et de malfaiteurs en tout genre, mais le plus dangereux était celui qui se trouvait dans la pièce voisine ! Ca c'était une évidence. Et si elle restait ici, elle se ferait violée, tuée et découpée en morceaux avant d'être confinée dans un congélateur qu'on enverrait à la casse. Triste futur. Et comme s'il lisait dans ses pensées, il lui fit la promesse de ne pas la toucher. Cette nuit du moins. Car il était clair qu'il n'en avait pas fini avec elle. Il ne la laisserait jamais partir tant qu'il n'aurait pas ce qu'il voulait. Elle sortirait peur-être, mais il la retrouverait. Et si ce soir il ne la forcerait pas, elle ne pouvait pas garantir pour les autre semaines qui viendraient.
Elle se mit à bouger, le plus silencieusement possible, pour retrouver son manteau, ses bottes et son sac. Il ne les avait pas caché. Tout était entassé sur une commode de bois très sombre et qui dégageait une forte odeur de vernis. Elle enfila son manteau, mit son sac sur son épaule et prit ses bottes dans ses mains. Il lança une dernière phrase encore bien placé compte tenu de la situation.

- Je n'ai pas menti en disant que tu serais plus en sécurité ici que dehors. Maintenant, c'est à toi de choisir.

Ouais ouais ! La porte s'ouvrit sur un long couloir glacé et noir. La jeune blonde fut parcourue de frissons. Au diable ! Elle était libre ! Elle s'engagea, les pieds gelés par les carreaux. Il n'y avait pas de lumière. La seule provenant de la chambre dont elle s'éloignait. Une forte odeur de tabac flottait dans l'air mêlée à du rhum il lui semblait. La boisson des ivrognes. Des rires gras la stoppèrent. Il y avait des types au bout du couloir. Et vu l'odeur, ils étaient ivres. Vu la voix aussi. Ils articulaient très mal et on comprenait un mot sur trois.

- A chi t'avais v cte nane t'aur bandé mec. Et ch'l'ai.... argha... ch'l'ai emmé. Elle a cré la bougresse. Ben fort qu'elle a crié. Jbien cru ... la police ... et pis elle était bonne mec !

Madison n'osa pas faire un pas de plus. Ce mec était en train de parler d'un viol ! Mon Dieu ! Si elle sortait de là, elle entrerait direct dans la taverne d'un vieil ivrogne. Quelle galère ! Elle jeta un coup d'oeil derrière elle. La porte était toujours ouverte et au final, il semblait s'y échappait une chaleur réconfortante. Etpuis, si c'était un psychopathe, lui n'était pas saoul et était poli. Une meilleure compagnie que ces types louches qui décrivaient des scènes horribles. Elle ferma les yeux, déchirée par un choix. Et finalement, elle se retourna et rentra dans la pièce qu'elle désirait tant quitté il y a cinq minutes. D était toujours dans la salle de bains, peut-être n'avait-il rien remarqué. Elle reposa soigneusement ses affaires comme elles étaient et regarda autour d'elle. Elle s'assit sur le lit, respirant très fort pour se calmer. Il allait sortir, elle le sentait.

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeLun 22 Fév - 18:11

Quand D. referma le robinet et que la dernière goutte d'eau s'en fut échappée pour glisser lentement dans le lavabo, l'appartement était redevenu aussi silencieux que si personne ne s'y trouvait. D. eut une moue contrariée qui se refléta dans le miroir. Etait-elle vraiment sortie ? Il resta encore quelques secondes à écouter, au cas où elle se serait simplement interdit de faire du bruit et fut surpris d'entendre le cliqueti de la porte résonner. Si elle avait voulu s'enfuir, ne l'aurait-elle pas déjà fait avant ? Dès le début ? Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Il sortit d'un pas nonchalant, légèrement ennuyé d'avoir à sortir pour la récupérer, et stoppa net à l'entrée de la salle de bain. Elle était là, assise sur le lit comme une enfant bien sage, en train d'attendre qu'il se montre de nouveau. Comment disait-on déjà ? Sage comme une image ? D. sourit. "Brave petite" pensa-t-il. Elle avait dû faire un tour dehors et après avoir analysé la situation, elle avait dû en venir à la conclusion qu'il n'avait pas menti et qu'elle serait vraiment mieux protégée avec lui. Cette idée le mit en joie. Elle était en sûreté ? Avec lui ? Ironique, n'est-ce pas ! Et pourtant c'était la stricte vérité. Il avait donné sa parole : il ne la toucherait pas. Ce qui ne voualit absolument pas dire qu'il ne trouverait aucun moyen de l'embarasser... Il s'installa confortablement dans l'unique canapé de la pièce et se mit à réfléchir. Qu'allait-il faire maintenant ? Qu'allait-il faire d'elle ? Elle avait vu son visage, c'est vrai, mais tout cela, ce n'était pas gênant. Il n'allait pas la toucher maintenant, mais, peut-être une autre fois ? Et puis, en attendant, il avait des choses à éclaircir mais rien qui ne pouvait attendre. Il détestait l'idée de ne pas pouvoir la toucher. Il en avait tellement envie... Il reporta son attention sur elle et des images d'Ella l'assaillirent. Elle lui ressemblait incroyablement. Bon, d'accord, Ella n'avait jamais porté de prada et n'avait jamais eu de si joli sac-à-main mais le visage était le même.

- Tu lui ressembles beaucoup tu sais...

D. avait parlé sans vraiment y faire attention. Penser à Ella le mettait toujours dans cet état de non crontrôle sur lui-même et il détestait ça. Parfois, cela le mettait en colère, dans une rage telle qu'il ne pouvait la retenir, mais là, en face de cette fille, presque en face d'Ella elle-même, il ne pouvait pas se laisser aller. La tension était là. Toujours. Il savait qu'elle n'était pas celle qui avait habité son lit et son coeur pendant des années et pourtant, il n'arrivait plus à dissocier entièrement leurs deux visages. Quand il fermait les yeux, c'était plus facile. Il ne voyait plus qu'Ella, sa bien-aimée, sa princesse, son ange. Mais quand il rouvrait les yeux, la vue de Madison le troublait.

- Je n'aurais jamais cru que je tomberais un jour sur l'un de ses sosies...

Madison le regardait avec des yeux ronds. Elle ne devait pas comprendre. Tant pis. Elle n'était pas là pour ça. Et à moins qu'elle ne veuille entamer un bras de fer avec lui, elle ferait mieux de ne pas oublier qui posait les questions ici. Il se redressa dans une position simple mais étudiée, destinée autant à le mettre en valeur qu'à affirmer son autorité. D. ne laissait jamais rien au hasard. Il fixa Madison pendant un bon moment, accrochant ses yeux comme des aimants. Sans jamais cligner des yeux, sans détourner le regard. Il sourit.

- Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? demanda-t-il soudain. Pourquoi es-tu revenue ?

S'il le savait ? Parfaitement ! Mais il voulait l'entendre de sa bouche. Les petits plaisirs sont tellement plus marrants devant l'embarras de ses semblables, enfin, à condition qu'on puisse parler de semblable en mentionnant D...
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMar 23 Fév - 17:43

Elle avait réussi à l'étonner. Bien sûr, n'importe quel ravisseur serait étonné de voir sa victime rester de son plein gré. Mais elle ne le faisait pas avec plaisir. C'était juste histoire de ne pas finir n'importe où avec n'importe qui. Pour être en sécurité. En sécurité ? Avec ce type ? N'ai-je pas entendu "ironie" dans l'assistance ? Oh je pense que oui. La situation est même plus qu'ironique ! Invraisemblable ! Voilà le mot ! Madison le regarda s'asseoir tranquillement dans le canapé en face et il se mit à l'inspecter encore. Chaque détail au cheveu près y passait. Puis enfin, après un moment lourd de silence, il lâcha plus pour lui-même.

- Tu lui ressembles beaucoup tu sais...

Non justement, elle ne savait pas. Elle ne le saurait peut-être jamais. Ou peut-être allait-il tout lui raconter. Peu probable. Est-ce uniquement dans les films que les gentils deviennent les psychologues des méchants ? Enfin, Madison n'était pas gentille. Elle n'était pas méchante non plus. Mais certainement pas gentille. Elle n'était ni généreuse, ni altruiste, ni à l'écoute, ni rien. Elle n'offrait ni réconfort, ni argent, ni de son temps. Sauf pour quelques activités nocturnes avec les gens de son milieu.
Il s'était mis à effectuer une ... mimique bizarre ! Il ouvrait et fermait les yeux. Une irruption dans l'imagnaire que venait briser cruellement la réalité.

- Je n'aurais jamais cru que je tomberais un jour sur l'un de ses sosies...

Sosie de qui bordel ? Ce type était peut-être plus atteint qu'elle ne le pensait ! Madison ferma les yeux. Il y avait quelque chose qu'il ne pouvait pas saisir. Elle tenta de se rappeler un de ces romans de policiers qu'elle avait lu qui mettait en scène des profilers. Le tueurs en érie souffraient généralement de troubles de la personnalité. Ou encore ils avaient vécu quelque chose de très frustrant dans leur enfance. Des parents morts ou qui les délaissaient, la différence à l'école et tout. Ou la perte de quelqu'un ou de quelque chose de cher. Si elle se référait à cette histoire de sosie... c'était peut-être sa mère, sa soeur ou une amie très chère qu'il avait perdu ou qui l'avait abandonné. Aussi se vengeait-il sur le monde entier puisqu'il n'avait plus de raisons de vivre ... gentiment? Elle ne savait pas à quel point elle était proche mais aussi loin de la vérité...
Elle releva la tête et rencontra le regard perçant de D. Encore. Il la fixiait, sans même ciller, sans regarder ailleurs, sans gêne. Il sourit. Mad' elle tapota nerveusement le matelas à côté d'elle dans l'espoir de trouver son sac. Elle voulait son paquet de cigarettes. ll voulait ses Stuyvesant. Une longue bouffée qui lui tournerait la tête et lui ferait oublier la présence du monde autour d'elle.

- Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis? Pourquoi es-tu revenue ?

Elle sursauta légèrement. Mais de quoi il parlait ? Il fallut un instant à la jeune blonde, pour comprendre qu'il ne parlait pas de réapparition divine, mais de sa balade dans le couloir.

- Un nain bleu me barrait le passage. Il prenait pas les cartes bleus.

Elle s'était décidée à jouer un petit jeu de provocation. Fini la rétention de sarcasme et place à la liberté d'expression ! Il avait promis de ne pas la toucher. Ce qui incluait qu'il ne la frapperait pas. Alors autant y aller jusqu'au bout. A son tour d'esquisser un petit sourire en coin. Si D était toujours imposant, elle n'avait plus peur. Il avait juré sa protection pour ce soir après tout. Et il avait bien déclaré n'avoir qu'une parole ?
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMer 24 Fév - 15:54

- Un nain bleu me barrait le passage. Il prenait pas les cartes bleues.

D. cligna des yeux et son visage se fendit en un sourire. Elle essayait de faire la mariole. Ou peut-être que c'était juste sa façon d'être. Ca expliquerait les pincements de lèvres et ce petit air contrit à chaque fois qu'elle voulait lui répondre un peu plus tôt dans la soirée. D. la regarda, sonda ses yeux. Aucune honte, aucune gêne. Juste une petit étincelle dans son regard montrant combien elle était fière de sa répartie. Le sourire de D. se transforma presque en un rire de gaieté. Il aimait que les femmes ne soient pas juste des objets décoratifs incapable du moindre trait d'esprit ou de la moindre plaisanterie. "Soit belle et tais-toi" n'était pas vraiment ce qu'il appellerait un idéal pour la gente féminine. Et cette nouvelle qualité qu'il découvrait chez sa compagne approfondissait sans conteste son intérêt dans sa petite personne.

- Oh,dit-il en se levant, tu essaies de faire la maligne.

Il arbora un sourire cruel et combla le petit espace séparant le lit et la fauteuil et s'arrêta à quelques centimètres à peine du genou de Madison. La frôlant au passage, il s'assit aussi près d'elle que possible sans avoir à la toucher. Quand il avait dit qu'il promettait de ne pas la "toucher" il le pensait sincèrement. Du moins, dans la mesure du possible. En attendant qu'elle le force à la "toucher" au sens propre du terme, il ne prendrait pas sa promesse au sens figuré. Il sourit intérieurement. Elle était réellement plus en sécurité qu'elle ne le pensait. Les règles étaient posées et si elle avait décidé d'en profiter, tant mieux pour elle. Il ne briserait pas mais il ne voulait pas qu'elle se sente quand même trop à l'aise. Il posta une de ses mains juste au dessous de son menton et la fixa d'un regard empli de malice.

- Tu crois vraiment que c'est le moment ? fit-il d'une voix grave et caverneuse.

Madison s'éloigna légèrement, repoussant un oreiller pour se faire de la place mais D. en fit de même. Il ne devait pas y avoir plus d'une épaisseur de vêtement entre eux-deux mais tout cela était calculé. Il ne la touchait pas. Pas encore.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeDim 21 Mar - 18:18

Elle n'essayait pas de faire la maligne, elle était maligne. Elle avait un certain humour que travaillait les comédies au théâtre. Elle avait un joli jeu aussi, son talent naturel. Et niveau relations humaines, elle savait ce qui agaçait, ce qui plaisait et tout le bordel. Le rapport ? Elle voulait se barrer. Alors elle allait tout faire pour emmerder ce type jusqu'à ce qu'il la laisse partir. C'était la dernière stratégie élaborée par son esprit fatigué. Peut-être pas la plus intelligente, mais la plus conséquente.
Ah merde, il venait de se lever. Il se rapprochait. Madison n'était plus sûre de sa stratégie. Elle déglutit et sourit nerveusement. Et le voilà qui s'asseyait à côté d'elle. Un petit coup d'oeil rapide. Deux coups de fesse et elle se retrouva au bord extrême du lit. Il semblait ne pas apprécier la distance car il fit de même et se colla à elle. Enfin, il ne la touchait pas, mais c'était limite. Il se plaça en position "Le penseur" avec un air de malice. OMG! Il était craquant. Mais c'était un méchant. Un méchant pas beau. Enfin si, il était beau, il avait un charme fou et la classe totale. Et le mystère qui l'entourait, le danger qui planait dans la pièce n'en était que plus séduisant. Mad' avait toujours eu un faible pour les bad boys...

- Tu crois vraiment que c'est le moment ?

Au Diable le lit. Elle s'éloigna encore quite à avoir les fesses en suspension. Et comme il se rapprochait encore, elle opta pour un autre plan.

- Il n'y a pas d'heure pour le sarcasme. Non ?

Elle prit une profonde inspiration et se leva. Se dégourdir les jambes. Mettre de la distance entre elle et ce gentleman psychopathe. Beaucoup de distance. Elle ne ressentait pas cette impression de sécurité qu'il lui avait promise. Avant elle était plus forte. Elle ne se laissait pas faire aussi facilement. Mais depuis qu'elle connaissait Jeff, elle se laissait aller au confort que lui procurait ses bras musclés. Elle savait que rien ne pouvait lui arriver avec son beau brun ténébreux. C'est pour ça qu'elle était devenu aussi fiche molle. Avant elle savait se battre. Surtout pour ses fringues. Peut-être que si D. abimait son cardigan Channel elle allait se mettre en pétard ? Elle en était même certaine. *Vas-y D ! Déchire mes fringues et tu vas voir une vraie tigresse.* Elle était sûre qu'après elle aurait la force de piquer un sprint jusque chez elle.
Sespieds gelaient sur le sol glacial. Elle fit quelque pas pour ne pas se transformer en stalacmite (?). Ce qu'il lui fallait, c'était une clope. Elle doutait que D la laisse se shooter. Quoique, il devait bien dealer non ? D'où cette histoire de fric tout à l'heure. Elle pensait à l'instant à une chanson française. Tryo. Le refrain traînait dans sa tête. "Je veux fumer de l'herbe de quelité, boucher le trou de la sécu avec mon tarpé." Oui à l'instant elle voulait bien de l'herbe. Se laisser aller sans comprendre.
Elle n'y tint plus. Elle fonça vers son sac et fouilla nerveusement à la recherche de ses Stuyvesant. La boite en carton rencontra sa main et elle soupira de bonheur.

- Vous permettez que je m'en grille une ?

Elle avait l'impression de s'adresser à un professeur avec ce vouvoiement. Mais elle trouvat le tutoyer était vachement hors du contexte de gangster classe. Elle sourit le plus innocemment possible en brandissant son paquet. Difficile de paraître innocente avec un paquet de cigarettes dans la main ! Mais avec Mad', faut jamais parier contre. Elle avait vraiment l'air d'un ange qui avec ses longs doigts tenaient un petit pêché toléré par les touts puissants.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeJeu 25 Mar - 15:01

D. fronça les sourcils et la regarda faire ses allées et venues en travers de la pièce. Il ne disait rien et observait, comme une acheteur étudiant longuement une bête, cherchant à mettre à jour ses qualités et ses défauts avant de la prendre pour animal de compagnie et pour la vie. Le silence s'était installé mais D. ne bronchait pas. Il était si absorbé dans sa contemplation de ce visage, si semblable à celui d'un ange de sa connaissance, qu'il ne lui vint même pas à l'esprit que ce vide de conversation pût peser sur sa charmante invité. Sans compter que, il fallait l'avouer, outre la ressemblance frappante existant entre Madison et Ella, chacune à leur manière, ces deux filles avaient gagné le droit à la première marche du podium en matière de beauté. D. en était presque troublé... Et puis, soudain, comme pour démontrer son impatience et son manque d'activité, elle se dirigea de quelques pas déterminés vers la table du salon et fouilla dans son sac, sans lui prêter la moindre attention. Elle en retira victorieusement un paquet de cigarettes et, se réjouissant déjà du bonheur que lui procurerait chaque bouffée, elle demanda d'une voix presque absente :

- Vous permettez que je m'en grille une ?

Un léger sourire se dessina sur ses traits tandis que D. tentait de déterminer la meilleure façon de la traiter. Mais il n'eut pas le temps de lui donner une réponse, son portable vibra une fois puis se mit à sonner, faisant retomber toute la tention et la gêne de la pièce. Il se leva d'un bond, se précipita vers la table et la frôla au passage. Il saisit son téléphone et l'ouvrit en grimaçant. Le numéro ne lui disait rien qui vaille.

- Ouvre la fenêtre et vas-y, lança-t-il à l'adresse de Madison.

Puis il sortit, et s'arrêta juste devant l'entrée pour se lancer dans une conversation orageuse avec son interlocuteur. La conversation se passa ainsi : beaucoup de silence de son côté, des phrases brèves et sans fioriture, puis des menaces et des accès de colère.

- Attends-moi, finit-il par dire au bout d'un long silence. Et dis-lui que s'il n'est pas là quand j'arriverai, ce sera à ses risques et périls.

Il rentra subitement, et se retrouve nez à nez avec Madison. Sans en tenir compte, il la bouscula et passa dans l'autre partie du séjour. Il farfouilla dans ses papiers et trouva un numéro qu'il composa sans attendre.

- Allô ? Tu viens, tout de suite.
-...
- Ne me fais pas attendre. Tu connais déjà le problème, j'ai quelque chose ici qui ne peux pas attendre non plus et je ne peux pas le confier à n'importe qui.

-...

Il raccrocha et se tourna vers Madison.

- Tu vas partir avec quelqu'un. Je te préviens, ce n'est pas quelqu'un qui a de l'humour comme moi, alors fais attention à ce que tu lui diras. N'essaies pas de lutter avec lui car tu sais ce qui t'attends dehors si tu t'échappe. Est-ce que je peux te faire confiance pour ne pas te jeter dans les bras du premier violeur venu ?
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeJeu 25 Mar - 18:36

Elle l'observa un instant, son paquet toujours dans les airs. Il souriait, se demandant sûrement s'il allait lui accorder le droit de goûter au tabac ou lui interdirait ce plaisir. Elle cherchait des arguments pour se défendre au cas où. Mais quelque chose d'imprévu se passa. Elle entendit une sonnerie. Ce n'était pas celle de son portable car sa sonnerie d'appel était "Drive my car" des Beatles et on ne pouvait pas confondre. Puis elle vit D se lever brusquement et il passa à côté d'elle en la frôlant. Ca s'était passé trop vite pour qu'elle réagisse et puis il avait ajouté qu'elle ouvait. Alors elle n'allait pas en faire un histoire. Elle se posta à la fenêtre et alluma sa cigarette. Elle regarda d'abord le bord se consummer, puis elle tira une longue bouffée. Elle sentit sa gorge s'irriter puis la chaleur dans sa poitrine. Ce fut comme une libération. Elle ferma les yeux appréciant le goût dans sa bouche et la sensatio étourdissante que ça lui procurait. Mais très vite elle se désintéressa de sa cigarette pour écouter. Mais il n'y avait en fait pas grand chose à entendre. Il se contenter de phrases très brèves comme s'il savait que la jeune fille guettait. Ensuite se succèdèrent les menaces et mises en garde. Il promettait les pires souffrances. Et puis il haussa le ton pour faire comprendre qui était le chef. Mad' grimaça. Elle avait réussi à échapper cette soirée à ce type. Elle en parlerait à son psychologue. Enfin, elle dirait juste quelque chose comme un garçon de son entourage. Sans laisser paraître que c'est une menace. Le diagnostique elle le savait déjà, ça ne pouvait être qu'un être froid et anipulateur, collectionneur de jeunes filles pour assouvir ses pulsions perverses. Elle frémit. D lui avait bien fait comprendre qu'il n'en n'avait pas fini avec elle. Elle l'avait envoyé baladé et lui crevait d'envie de l'avoir pour lui. Et puis il y avait cette histoire avec la personne à qui elle ressemblai tant. C'était surtout ça qui l'avait sauvée. Mais voilà, c'était un grand jeu pour lui. Une chasse qui ne prenrait qu'une fois qu'il aurait eu la jeune fille pour lui. Et qui sait si ça aurait une fin ? Peut-être que se donner à lui ne serait pas une solution.
Son esprit tournait à cent à l'heure quand, sa cigarette entièrement consummée et une autre pas encore allumée au coin de la bouche, D pénétra de nouveau dans la pèce, la bousculant au passage. Elle fit un bond sur le côté, surprise, puis le regarda composer un numéro. Elle l'entendit parler d'un problème qu'il avait. Elle sentait que le "quelque chose ici" c'était elle. Mais elle n'avait aucune envie de repartir avec quelqu'un d'autre. Qui sait quel cinglé travaillait pour lui ? Mais si D confiait Mad' à ce type, c'est qu'il devait être quelqu'un qui avait fait ses preuves... Ah elle ne savait pas. Elle ne sentait pas ce coup. Et puis, pas question qu'il la ramène devant chez elle. Elle dirait qu'elle habitait à côté du Met et puis voilà. Ce n'était pas totalement, puis que l'immeuble qui abritait les trois étages de sa demeure se situait presque en face du musée. Elle ferait le reste à pied, elle ne risquait rien dans la Cinquième avenue tout de même !

- Tu vas partir avec quelqu'un. Je te préviens, ce n'est pas quelqu'un qui a de l'humour comme moi, alors fais attention à ce que tu lui diras. N'essaies pas de lutter avec lui car tu sais ce qui t'attends dehors si tu t'échappe. Est-ce que je peux te faire confiance pour ne pas te jeter dans les bras du premier violeur venu ?

Hein ? Que quoi ? Oh non ça 'allait pas se passer comme ça ! Pas question qu'il la laisse avec un dépressif sûrement pervers sans le moindre trait d'esprit. Agacée ? Oui. Complètement. Il l'avait emmené dans ce trou, avait essayé de la violer, et maintenant, D n'était même pas foutu de s'occuper bien d'elle. Et puis elle non plus n'allait pas lâcher l'affaire. Elle devait encore éclairer certaines choses. Elle dse lança dans une série de questions. Elle voulait TOUT savoir.

- Pourquoi vous ne me déposez pas ? Et puis, qu'est-ce vous allez faire ? Vous ne pouvez quand même pas me foutre en plan maintenant ! Et puis merde !

Elle frappa le sol du pied ses joues rosirent sous l'effet de la colère. Elle avait juste l'air d'une enfant capricieuse.

- Et puis comment vous vous appelez ? Et puis, vous n'allez pas me laisser tranquille n'est-ce pas ?

Sa voix trembla pour la dernière question. C'était trop d'émotions d'un coup. Elle était sur le point d'éclater en sanglot et du se faire violence pour ne pas verser des larmes. Elle tourna le dos et se posa de nouvau à la fenetre, allumant enfin la cigarette qu'elle avait gardé d'abord dans sa bouche puis sa main.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeSam 27 Mar - 9:10

D. regretta immédiatement ses dernières paroles. Est-ce qu'il pouvait lui faire confiance ? Non, il ne pensait pas que cela soit possible. Elle avait bien essayé quelques minutes auparavant de s'en aller malgré ses avertissement, mais lorsqu'elle s'était aperçue que la situation serait pire au dehors, elle avait changé d'attitude et rebroussé chemin. Mais dehors, avec un homme autre que lui, et qui n'était pas aussi tolérant... Est-ce qu'elle n'allait pas commettre d'irréparables bêtises ? D. soupira et se repris. Il ne lui ferait rien. Si D. s'exprimait clairement sur ce point, elle n'aurait rien à craindre de la part des membres de sa société. Le problème n'était pas vraiment là. Il avait vu comment elle réagissait : les contraintes, ça l'exaspérait et si elle réussissait par miracle à s'enfuir, elle ne serait pas mieux lottie qu'au départ. Et D. savait cequi se passerait alors. C'était peut-être étrange de sa part, mais il ne voulait pas qu'il lui arrive de choses graves. Elle ressemblait trop à Ella. Elle lui rappelait trop son ange. Elle était à lui et à personne d'autre. Malheureusement, elle, elle ne l'entendait pas vraiment de cette oreille. Elle se campa devant lui et lui demanda :

- Pourquoi vous ne me déposez pas ? Et puis, qu'est-ce vous allez faire ? Vous ne pouvez quand même pas me foutre en plan maintenant ! Et puis merde !

D. la regarda piquer sa crise en fronçant les sourcils. Elle avait l'habitude de commander, ça se voyait. Mais là, elle ne pouvait rien faire et elle se sentait frustrée, prise au piège, humiliée peut-être... Il avait presque décidé de lui répondre mais elle continuait à poser des questions, à se révolter comme une gamine de cinq ans et elle commençait à l'ennuyer.

- Et puis comment vous vous appelez ? Et puis, vous n'allez pas me laisser tranquille n'est-ce pas ?

Enfin, elle s'arrêta et lui tourna le dos. D. prit une grande inspiration et le coin de ses lèvres se crispa. Il avait été gentil jusque là, très compréhensif, très prévenant. Mais ça n'allait plus durer. Faire jouer son humour déffectueux pouvait aller, le bombarder de questions passait encore, mais ce qu'elle venait de faire... Il n'acceptait pas ça. Elle n'avait pas le droit de lui tourner le dos impunément. Il s'avança en quelques pas rapides et s'arrêta juste derrière elle. Il lui saisit le menton de sa main droite, un peu plus fort que nécessaire, et la força à se retourner. Elle cligna des yeux, comme surprise, mais il ne la lâcha pas.

- Tu vas arrêter de faire la maligne et tu vas écouter. Tu vas bien m'écouter parce que sinon, cette trêve ne durera pas. Ce type viendra te chercher et tu iras avec lui. Tu n'auras pas le choix. Et tu n'essaieras pas de t'enfuire non plus. Te débattre ne serait pas une bonne idée. Je te le déconseille fortement. Et maintenant tu vas mettre ça et tu as intêrêt à ne pas résister.

Il avait sorti une bande de tissu pour couvrir ses yeux. Elle ne sortirait pas d'ici en ayant la possibilité de retracer le chemin qu'elle aurait emprunté.
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Madison Evans

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeDim 28 Mar - 14:47

Elle n'y croyait pas. Le voilà en train de la brutaliser. Il lui tenait toujours le menton et ce contatc la fit frémir de dégoût. D'abord elle fut surprise par ce retour de situation si brusque. Puis elle commença à bouillir de colère. On ne pouvait pas traîter Madison Evans aussi mal sans qu'elle ne réagisse. Elle ne pouvait pas se laisser faire comme ça. Franchement, lui aussi dépassait les bornes. C'est pas parce qu'on est genre le dealer que tout le monde craint qu'on peut tout se permettre. COMMENT ? Il voulait qu'elle porte ce truc ? C'était totalement has been de bailloner ses victimes ! Le pire c'était surtout qu'il lui demandait de ne pas résister. Il devrait pourtant savoir maintenant, qu'elle n'avait pas un si doux tempérament.
Elle se dégagea d'un coup de tête sec et le regarda droit dans les yeux. Elle y chargea tout le mépris dont elle était capable et souffla dans le visage de D la fumée accumulée dans ses poumons. Voilà quelque chose qu'il n'apprécierait vraiment pas. Elle tenta de se calmer. Puis, d'une voix qu'elle voulut posée elle déclara.

- Ne me touchez plus. N'envisagez même plus de me toucher !

Elle avait à l'instant des airs de diva. Le bras gauche croisé s'appuyant sur le bras qui lui était plié et tenait sa cigarette. Le visage frmé, sourcils froncés, elle n'avait plus rien d'une enfant. Elle avait un mauvais pressentiment. Tout allait mal tourner si elle restait, tout irait mal tourner si elle irait avec ce type qu'elle ne connaissait. Elle n'avait aucune envie que ses visions macabres qu'elle avait eu toute la soirée deviennent réalité. Il y avait urgence. Tout partait en vrille là. Elle se voyait déjà étendue au bord d'une autoroute, complètement nu et couverte de sang, les yeux grands ouverts et horrifiés et la bouche ouverte en un long cri muet. Sa main tremblait légèrement et son coeur s'emballait. Un long silence s'installa et Mad' savait que son ravisseur essayait de se calmer, sûreent pour éviter de la frapper. On ne devait jamais lui avoir tenu tête de cette façon. Il y a un début à tout.
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D. Night

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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitimeMar 30 Mar - 17:57

- Ne me touchez plus. N'envisagez même plus de me toucher !

D. ferma ses poings. Rouvrit ses poings. Les ferma de nouveau. Son visage était crispé, son expression fermée, ses yeux pareils à deux fentes brulantes de colère et de tension. Trop loin. Cette fille ne cessait d'aller trop loin, de franchir les barrières et d'approcher toujours plus vite du point de non retour. D. ne comprenait pas ses réactions mais il n'y avait pas grand chose à comprendre. Elle n'était pas stupide mais parfois, la fierté obstruait les canaux de la logique pour souiller le bon sens et laisser les gens se faire submerger par des pulsions qu'ils ne pourraient que regretter. A ce moment précis, D. se demandait si cette fille avait entendu parler de l'instinct de survie. Il se vit encore une fois en train de l'étrangler, son petit visage de garce noyé à jamais dans l'obscurité. Il l'avait déjà fait, quelques fois. Sans remord, sans regret. Mais cette fois, c'était différent. A chaque pensée, elle revenait. Cette image. Son image. Et cela ne faisait que le plonger un peu plus dans son idéal de folie destructrice. Il se mobilisait tout entier contre son être. Sa soif non étanchée de vengeance et de violence, de malheur et de terreur. Rien ne serait jamais assez mauvais pour justifier sa disparition prématurée, et rien ne serait jamais assez bon pour la racheter. Et pourtant, cette fille, devant lui... Une partie de ce qu'il était ne voulait pas la faire souffrir. A cause de son visage. Et sans tenir compte d'une quelconque logique, l'abimer serait pour lui comme abimer une partie de son passé avec Ella. Cela ne se pouvait pas. Il relâcha la tension dans ses mais, il prit une inspiration sifflante et ferma les yeux pour penser à elle le temps d'un battement de coeur. Celui-ci se serra, comme quelques rares fois où il pouvait encore ressentir une émotion. Les émotions sont des cadeaux rares dont on n'a pas vraiment conscience. On en vit et on en jouit. Souvent, on les prend pour acquis, comme une partie de notre vie mais D. les avait pour la plupart oubliées. Il n'avait pu les conserver toutes après ce terrible incident. Ella était morte et une partie de ses émotions avec elle, enfouie quelque part sous des couches de terre trop épaisses pour être creusées. D. soupira douloureusement et rouvrit les yeux.

- Tu as de la chance, fit-il d'une vois traînante, lasse et si basse qu'elle dut à peine l'entendre. Profites-en. Ca ne durera peut-être pas.

Et il se détourna en rejetant la bande de tissu sur la table. Il n'avait plus envie de se battre avec elle pour asseoir sa suprématie. Il la laisserait penser ce qu'elle voulait pour le moment. Il ne voulait plus la voir et s'assit dans son fauteuil en fermant les yeux. Il murmura les paroles d'une chanson qu'Ella aimait chanter et s'enferma dans son monde en faisant abstraction de celui qui l'entourait. Plus rien ne pouvait exister à part lui, sa chanson et Ella.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad)   Surprise ! Comment ? C'est un cadeau ? Pour moi... (pv: Mad) Icon_minitime

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