Qui est-ce ? (pv: le fameux D.)

Tik Tok on the clock, but the party don't stop...

Alannah était en train de siroter son cocktail sur une longue chaise du bar. Il était seulement 23h00 et la boîte commençait déjà à se remplir petit à petit. Alannah était venus seule ici, mais attendait sa petite bande qui ne devait pas tardé. De toute façon toutes les personnes super importante du lycée se retrouver tout les vendredi soirs ici. Alannah, passa la langue sur ses lèvres lentement, et continua à siroter sa boisson. Avec sa posture droite, les jambes croisées elle pouvait voir le monde de haut, et son regard foudroyant s'appuyé sur les gens un par un. Elle dévisageait la boîte de nuit, cherchant sa proie de la soirée. Ses yeux croisèrent un regard à la fois vide, mais pesant d'un jeune homme qui au fond de la salle était adossé à un mur les mains dans les poches. Elle ne fit pas attention à celui-ci et continua de chercher de ses yeux quelqu'un. Personne. Personne à son goût, Personne de passionnant de vue. Alannah bâillonna sous sa main, et soupira.
Dans sa robe rouge sang, Gucci, brodée aux extrémités de noir elle avait l'allure d'une diablesse, et la façons dont elle regardé les gens, sous son regard souligné de noir on aurait dit le diable en personne dans son enfer. Rien qu'en regardant des personnes de haut, elle pouvait les soumettre et tous. Non pas tous. Celui qu'elle avait repéré au fond, n'avait pas bougé de place depuis le début ni de position. Elle le foudroya du regard. Il fit mine de pas la voir. Attendez n'essayait t'il pas de l'éviter? Elle fronça les sourcils, quand il commença à bouger pour la premiere fois. Il se redressa, et commença à marcher tout droit d'un pas décidé. Il traça la piste de danse sous le regard d'Alannah, et s'assit juste à côté sur le tabouret à côté d'Alannah, sans lui avoir adressé la parole, ni jeté un regard. Alannah se tourna vers le bar et le dévisagea discrètement du coin de l'oeil. Il était seul, depuis le début de la soirée il n'avait parlé à personne et n'avait été avec personne. Que faisait il là, si il n'était pas venus pour parler avec quelqu'un ou danser....
Alannah le regarda toujours et encore, comme si qu'elle était bloqué. Mais à vrai dire son visage avait attrapé toute son attention, et les yeux du garçon, tellement noir qu'on ne pouvait voir la pupille avait emprisonné Alannah dans les ténèbres. Le visage du jeune homme, était blanc, vide... seul ses lèvres légèrement rosé faisait un contraste. Alannah posa son coude sur le bar et la tête dans sa paume de main, sans cesser de l'observer. Un ange. Voilà la définition que la demoiselle pouvait donné. Le jeune homme était habillé simplement, il portait une chemise blanche, et rien qu'en regardant la matière elle pouvait deviné que c'était de la soie... Un frisson parcourut son corps de haut en bas, comme quand se balade le soir seul dans la rue et que soudainement on entend un chien hurlait. Là c'était pareille, un frisson de peur quand elle entendit la voix de cet inconnus, parvenir à ses oreilles.

-Un verre ?

Alannah, resta muette une seconde. L'homme ne s'était même pas retourné vers elle, et ne l'avait pas regardé depuis tout à l'heure. Il lui avait proposé un verres tout en restant le regard remplit de pensées, dans le vide. La jeune fille réfléchit un instant avant de répondre, mais bredouilla finalement un "Oui..." Cet homme l'intrigué trop pour qu'elle puisse sortir une phrase toute entière.

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Ce soir-là, D. avait laissé son masque de côté. Il avait enfilé une chemise, banale à l'exeption peut-être de la matière plus affinée de l'ouvrage, et un jean, tout ce qu'il y a de plus normal. Pas de trass, pas de paillettes, il n'était pas là pour impressionner. Ce qu'il voulait allait bien au-delà. Il voulait tromper l'adversaire et se faire passer pour un simple bon coup d'un soir. Quelque chose qui ne devrait pas durer plus de temps qu'une bonne soirée et un réveil en beauté. Et pourtant, une fois que D. s'était déniché une proie, il y avait peu de chance pour que celle-ci n'entende plus jamais parler de lui. D'une autre façon, bien entendu. D. ne pouvait tout simplement pas laisser son masque tomber si bêtement. Les victimes ne faisaient jamais le lien entre l'inconnu d'un soir et D., celui qui détruisait leur vie. Un sourire naquit sur ses lèvres avant de disparaître brusquement. Comme un songe. Ce sourire aurait tout aussi bien pu ne pas exister. Il regardait droit devant lui, sans aucune hésitation dans son regard vide et plein à la fois. De cette façon, il pouvait observer toute la salle sans vraiment en avoir l'air. Il écoutait les bruits, les conversations, il se réjouissait à chaque fois qu'il entendait son nom. Il humait les odeurs d'alcool et de cigarette. Trop faibles pour lui. Les petits plaisirs qu'ils s'offrait de temps en temps surpassaient nettement ceux de tous les initiés de cette boîte. D'un côté, les danseurs faisaient la fête, inconscient du danger qui planait peut-être sur l'un ou l'autre. D. n'avait pas encore choisi. Tout ce beau monde avait encore un peu de répit. Mais plus pour longtemps. La foule commençait à arriver et D. n'aimait pas les endroits si bondés. Ca le gênait. Il ne se sentait plus maître de la situation si trop de monde entrait dans son champ de vision.
Pour la première fois depuis qu'il s'était adossé contre ce mur, sa tête s'inclina légèrement. De ses yeux, il fit le tour de la salle et s'arrêta droit devant lui. Il avait choisi. Assise au bar, l'air de s'ennuyer fermement, une jeune fille assez mignonne observait les alentours. Enfin, plutôt dotée d'un charme et d'une beauté renversante qui devait la griser dans la vie de tous les jours mais D. n'était pas impressionné. Sa longue chevelur blonde cascadait librement sur ses épaules et sa robe était couleur rouge sang. Une couleur de circonstance même si elle ne le savait pas encore. Elle regardait à droite à gauche, avec des petites mimiques déçues ou dégoûtées. Il sourit intérieurement. Elle devait chercher une proie, elle aussi mais il doutait que ce soit le même genre de proie que lui. Alors il la fixa jusqu'à ce qu'elle le remarque vraiment. Pas d'un regard insistant et peu galant, non, plutôt d'un regard qui traversait toute sa personne et se reverbait vers le fond de la boîte. "Je te vois, mais je ne te vois pas" murmuraient ses yeux.
Et puis soudain, il se leva, et marcha. Tout droit. Il savait où il allait, alors nul besoin de tergiverser. Il alla s'asseoir à côté de cette fille que semblait tant s'ennuyer et ne lui accorda pas un regard. Il savait déjà quel effet il lui faisait et ça lui suffisait. Dans ses propres yeux, il n'y avait pas de faim dévorante, pas de désir inassouvi, ce qu'il voulait, il l'avait et cette fille n'en était qu'une parmi tant d'autres.

- Un verre ? lui demanda-t-il d'une voix calme posée.

La fille ne répondit pas tout de suite mais finit par glisser un petit "oui" à peine audible. Alors, il se retourna vers elle. Complètement. La regardant droit dans les yeux. Il remarqua ses joues un peu rouges et la ligne parfaite de son nez, les petites mèches qui retombaient mollement sur le devant de son visage. Un autre que lui en aurait été renversé. D'un geste de la main, il appela le barman sans cesser de la fixer.

- La demoiselle voudrait commander.

Il se tourna vers elle d'un seul coup. La fixant droit de ses yeux noir. Alannah, aurait baissé le regard car elle était à la limite de la peur, mais quelque chose la retenait et ses yeux restèrent accrochés aux siens. Il leva le bras, elle frissonna, il refit retentir le son de sa voix, pour appeler le bar-man. La bar man arriva en sueur déjà débordé en début de soirée. Le bar man regarda la demoiselle, sans épargné des regards un peu déplaça sur la poitrine de la jeune fille, puis revint à sa place pour prendre la commande. Alannah, hésita... Elle ne savait pas quoi prendre pour une fois. En fait la présence de ce jeune homme la perturber, elle ne savait pas vraiment qui elle était, et n'avait pas la conscience du temps qui s'écroulait... Comme si que depuis qu'elle avait regardé ce jeune homme dans les yeux, le temps c'était arrêté. C'était la première fois qui lui arrivait ce genre de situation de gène ou de timidité. Elle posa ses deux mains sur le bar, respira calmement et dit à voix basse;

-Sex on the beach s'il vous plaît.

Qu'est ce qui lui prenait d'être si polie avec un bar-man ? Le bar-man acquiesça puis lança un regard au jeune homme, et lui dit.

-Vous en avez de la chance, regardez cette demoiselle...

La commande arriva vite et aucun mot ne fut échangé entre les deux personnes. Alannah, avait le coeur qui battait contre sa poitrine. Non, elle n'était pas amoureuse, elle se sentait juste mal à l'aise. Elle évita un long moment quand le jeune homme qui devait sans doute s'ennuyer posa légèrement sa main sur son épaule amicalement car il lui adressa un petit sourire. Mais Alannah essaya de déchiffrer ce sourire qui paraissait froid et faux... Elle le regarda et fit prisonnière. Il lui demanda son prénom et elle se pressa de répondre comme si qu'elle voulait qu'il parte très vite et qu'il la laisse au contraire elle ne savait pas mais c'est ce qui le fit rester.

-Alannah !

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-Vous en avez de la chance, regardez cette demoiselle...

D. ne lança aucun regard meurtrier, ne proféra aucune menace, bref, gardait son rôle de client énigmatique et plein de charme, inévitable mais qu'on voudrait pourant pouvoir éviter. Intérieurement, il bouillait. Ce genre de remarque l'irritait. Beaucoup plus qu'on ne pouvait l'imaginer. Ces paroles prenant les filles pour des objets incapables de les comprendre lui paraissaient monstrueuses si elles ne sortaient pas de sa propre bouche. Il respira lentement, calmement, se promettant de rendre prochainement visite à ce barman un peu trop zélé. En attendant, il se retourna vers la jeune fille et lui sourit. La colère devait peut-être fausser un peu son sourire mais le charme restait, et ses yeux, l'arme fatale, puits sans fond invitant à l'absorption la fixaient. Il lui demanda son nom. Elle s'empressa de lui répondre. Parfait. Il aurait peut-être plus de mal à la convaincre, après tout ça se voyait, elle n'était pas une idiote de première catégorie, mais elle ne l'avait pas tout à fait repoussé non plus, alors peut-être qu'elle se laisserait faire, celle-là. Ou pas. Il sourit, d'un vrai sourire cette fois, ce qui ne devait pas être beaucoup plus rassurant.

- Alannah, répéta-t-il. C'est un joli nom. Vous venez souvent ici ?

Une de ses règles d'or : ne jamais donner son vrai nom et ne jamais donner de faux nom avant qu'on ne lui en ai demandé un. L'identité est une chose précieuse que D. a vite appris à gérer et à garder pour lui seul. Il faut dire, les relations politiques de son père l'ont bien aidé sur ce coup-là. Quand il dit que personne ne sait qui il est, c'est que personne ne sait qui il est. Son propre père ne sait pas ce qu'il est devenu, sa mère et morte et il n'a pas de frère ni de soeur. C'est un électron libre se déplaçant selon sa propre volonté. Il continuait à fixer Alannah mais celle-ci avait baissé les yeux. Bien, elle n'aurait peut-être jamais dû le laisser s'approcher d'elle mais au moins, elle avait le bon sens de ne pas se paver devant lui. D. aimait ça, le bon sens. Quelque chose que peu de gens possédaient encore sur cette Terre.

- Alannah, répéta-t-il. C'est un joli nom. Vous venez souvent ici ?

Elle remercia d'un petit sourire du compliment. Bien sur que c'était un jolie nom. Il lui fallait un nom digne d'elle, et sans se vanter ce prénom lui allait à merveille. Il continua à la fixer, en reposant une question. Alannah aurait bien voulu savoir son prénom à lui, mais elle n'eût pas le temps. Il avait trop vite enchaîner la sienne comme dans un interrogatoire. Elle baissa les yeux, elle ne pouvait supporter le regard si puissant qui s'appuyé sur elle, la rendant faible, et innocente. Cet homme paraissait si sur de lui, et avait un ton dans la voix qui faisait vibrer chaque parti du corps. Rien qu'en apercevant ses yeux, Alannah, savait qu'il pouvait obtenir ce qu'il voulait. Il avait bien trop de force dans ces mots qu'il choisissait bien avant de sortir, et dans la façon dont il la regardait. Et Alannah pour une première fois, se sentit soumise. Elle prit une gorgée de sa boisson, et toujours le regard posé vers le sol répondit, lentement:

-Oui assez souvent... vous savez...

Elle s'interrompit, pourquoi s'emporter sur un grand et long récit alors qu'il réclamait seulement une réponse à sa question. Elle n'allait pas lui raconter sa vie de A à Z, il n'en voulait pas plus de sa réponse, et c'était pas très sûr de raconter sa vie à un inconnus froid légèrement bizarre.
Pourtant malgré cela, Alannah pouvait trouvé au fond de ses yeux ainsi que sur ses lèvres un charme infinie qui pouvait faire fondre toutes les demoiselles de New York. Elle avala sa salive pour se rassurer. Cette personne était arrivé comme un rêve, qu'Alannah avait du mal à croire qu'il existe réellement.

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-Oui assez souvent... vous savez...

Et elle s'était tue. Ses pomettes se teintèrent de rose et elle sembla se recroqueviller un peu sur sa chaise. D. aurait trouvé ça mignon... il y a quelques années. Maintenant, cela ne lui faisait ni chaud ni froid, ou plutôt, cela l'amusait. C'est vrai, il avait l'habitude de voir les gens trembler devant lui ou se bousculer pour l'approcher, pas réagir timidement et s'enfermet dans leur coquille. D'un côté, il savait qu'il était un peu intimidant, et de l'autre, il se demandait comment une fille dans son genre pouvait ressentir la timidité... S'était-il trompé sur son compte ? Elle semblait être une fille indépendante et une battante, quelqu'un que la vie n'effraie pas et qui en profite autant que possible. Il l'avait trouvée là, à s'ennuyer mais il avait su que ce n'était pas son habitude de rester là sans rien faire alors... Etait-elle vraiment celle qu'il avait apreçue au loin ou alors était-ce juste un de ses visages qu'il voyait ? La curiosité pointa le bout de son nez et il l'encouragea d'un haussement de sourcil.

- Je sais... ?

Alannah avait relevé la tête, toute gênée. Et puis elle prit une grande inspiration, comme pour se lancer dans un long discours, mais aucun son ne sortit. Il inclina légèrement la tête dans une expression interrogatrice. Il n'aiamit pas perdre son temps. Cela faisait déjà un trop long moment qu'elle n'avait rien dit. Et sa patience avait des limites.

- Vous voulez que je vous laisse tranquille ? demanda-t-il calmement.

La question était neutre. Sans intonation particulière. La réaction de cette fille n'était pas normale. Pas normale du tout. Il la voulait, c'était sûr, après tout, elle était désirable dans cette robe qui lui faisait penser à un paquet cadeau, mais elle ne semblait pas décidée à nouer avec lui et cela l'énervait. Il allait rapidement s'ennuyer si cela continuait et à la fin, il n'était même pas sûr de pouvoir obtenir ce qu'il voulait. Il fit le tour de la salle du regard et nota qu'aucune autre personne ne vallait la peine qu'il se dérange. Il reporta son attention sur Alannah et la fixa.

- Je sais... ?

Il fut intéressé soudainement, et comme pour redonner un peu confiance à Alannah, il lui refit un petit sourire qui refit frissonner Alannah. Elle resta à le regarder cherchant dans ses yeux la force pour reprendre son souffle et lui dire. Elle inspira profondément, mais aucun mot ne sortit. Alors s'impatientant, le jeune homme lui dit d'un ton neutre "vous voulez que je vous laisse ?" Alannah baissa la tête, et regarda ses pieds. Elle se leva, descendant du tabouret, et remettant une mèche derrière son oreille.

-Je crois que je vais vous laissez...

Elle lui adressa un petit sourire gêné pour lui faire comprendre qu'elle était désolé. Et elle tourna les talons, après avoir posé un billet sur le comptoir du bar. Elle commença à traverser la foule s'agitant au rythme de la musique elle aspira une dernière bouffée d'air de la boîte de nuit, qui se résumait au tabac. Et elle sortit dans le froid, remettant sa veste pour empêcher que le vent se glisse pour venir glacer sa peau. Elle commença à marcher vers une station de taxi, quand ses haut talons noirs, pris une autre direction. Elle marcha vers une place assez grande, elle était trop brouillé par les émotions. Le vent emmêlait ses cheveux, et lui mettait les larmes au yeux. Sensible au froid. Elle s'assit sur un banc, et commença à admirer le ciel étoilé. Quand soudain elle entendit des voix, perçant le noir. Et très vite elle se retrouva entouré de trois hommes en capuches.
Son coeur tambourina contre sa poitrine, creusant sa cage thoracique. Et très vite ses idées se remirent en places. Que faisait elle à une heure pareille dans les ruelles ? Était elle tombé sur la tête depuis qu'elle avait croisé se regard ... Elle se leva, quand un des hommes sans doute le meneur la poussa pour qu'elle retombe sur le banc. Alannah, se releva furieuse.

-Vous êtes fières ? Vous n'avez pas d'autres choses à faire que d'embêter les gens. Laissez moi et je ne porterais pas plainte !

Les hommes rigolèrent, quand soudain un homme derrière eux, apparut comme jaillissant des ténèbres. "Laissez là" avait t'il dit. Les hommes se retournèrent et hein de chuchota à un autre sufisament fort pour que Alannah puisse entendre. "Les mecs, ont s'arrache D."

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-Je crois que je vais vous laissez...

D. se redressa sur son banc et lui lança un regard dur qu'elle ne vit sans doute même pas. On ne faussait pas compagnie à D. Jamais ! Pourquoi venait-elle gâcher son bon plaisir avec ses airs de sainte nitouche et cette robe de tigresse affamée ? Est-ce qu'elle venait ici simplement pour défier ceux qui l'abordaient ? Est-ce qu'elle venait se moquer d'eux et les laisser repartir seuls, comme si ils n'étaient bon qu'à être jetés ? D. n'était pas bon à jeter ! Il n'était pas un de ceux dont on peut se moquer sans crainte de represailles et elle allait peut-être l'apprendre à ses dépends. Mais pas tout de suite, pas maintenant. Trop de monde l'entourait. Trop de regards indiscrets. Il la suivit du regard tandis qu'elle se dirigeait vers la sortie et attendit. Elle voulait s'en aller, très bien ! Mais lui venait aussi. Il se leva, l'air de rien et emprunta exactement le même chemin. Il sortit dans l'air froid et venteux et se glissa dans la nuit. Invisible. Il l'observait. Il la filait. Cette histoire de proie ne faisait que commencer. Le vrai jeu avait débuté. Cette petite avait réussi à attirer son attention, et par son refus, elle s'était désigné comme la cible idéale. Et cette petit prétentieuse avait eu la bêtise de sortir seule, dans le noir, une nuit sans lune. Rien de mieux n'est-ce pas ? Il la regarda partir dans une direction isolée. Elle s'assit sur un banc, se mit à rêver. D. ne sortit pas tout de suite. Il avait entendu un crissement sur le gravier. Un son dénué de naturel. Quelqu'un approchait. Accompagné. IL se tapit dans l'ombre, ne fit plus qu'un avec elle. Il n'était pas loin mais à cette distance, elle ne pourrait pas le voir.
Trois hommes finirent par émerger du bout de la rue. D. les reconnut. Ils avaient déjà travaillé pour lui. Plus d'une fois d'ailleurs. Ils reconnaissaient entièrement sa supremacie. Il ne devrait pas se battre se soir. Enfin, i ne devrait pas les battre ce soir. Il les regarda encercler Alannah. Elle venait de les apercevoir.

-Vous êtes fières ? demanda-t-elle. Vous n'avez pas d'autres choses à faire que d'embêter les gens. Laissez moi et je ne porterai pas plainte !

Ils ricanèrent. D. savait comment ça allait finir et il ne voulait pas ça. Elle était sienne et il n'avait pas le droit d'y poser les mains.. ou autre chose. Il sortit son masque de son jean et l'ajusta autour de ses yeux en se dévoilant.

- Laissez-là.

Deux simples mots qui eut pour effet de les figer. Ils s'en allèrent sans discuter. Ceux-là connaissaient les règles. Bien. Cela l'empêcherait peut-être de les sanctionner. Il s'avança et se posta juste devant Alannah.

- Ce n'est pas prudent de se balader seule la nuit vous savez ?

- Ce n'est pas prudent de se balader seule la nuit vous savez ?

Dans sa voix froide, il y avait quelque chose de rassurant et d'effrayant à la fois. Alannah baissa la tête laissant tomber ses cheveux sur son visage. Elle n'arrivait même pas à voir ses pieds tellement il faisait sombre. Et comme une petite fille apeurée du noir, les mains nouées derrière le dos, elle acquiesça en lui donnant raison.

-Vous avez raison.

Qui était cet homme, cet ombre dans la rue. Un homme comme les autres ? Alannah, en doutait, elle était pas comme cela avec les autres. Avec les autres, elle avait les rennes en mains. Elle pouvait faire tout ce qui lui plaisait, et là elle avait l'impression que c'était le contraire. Que les rôles étaient inversés. Il y avait un problème dans le scénario, normalement au bar il lui aurait donné à boire, elle se serait faite désiré. Puis après avoir bien bu, et bien rit, elle lui aurait prit par la main lui chuchotant quelque chose d'excitant, et ils auraient terminer la fin de la soirée dans une grande suite vue sur la mer, puis la suite pas la peine de vous faire un dessin. Elle arrêta de penser, et aspira profondément. Un hurlement de chien se fit entendre, et Alannah, sursauta. Se fit encore pire quand il posa pour la deuxième fois sa main sur son épaule dénudée, car sa veste tombante, recouvré seulement ses bras. Elle posa sa main sur celle du jeune homme, et l'enleva de son épaule.

-Merci... Je vais y allé pour de bon cette fois.

Elle leva ses yeux vers ceux de D. et essaya de déchiffrer ses pensées. Elle posa sa main sur la joue de l'homme, et la caressa quelques secondes. Elle ne le reverrait sans doute plus, et franchement dit, elle n'avait pas l'intention de le revoir. Car elle se sentait ensorcelé et voulait absolument redevenir Alannah Van de Kamp. Elle murmura un seul mot, qui voulait tout dire, en disant ce mot elle vit les yeux de D. brillaient même pas une seconde, ils étaient sortit du vide un instant.

-Adieu!

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Alannah était en train de faire quelque chose que D. n'appréciait pas. Elle lui filait entre les doigts, comme de l'eau s'écoulant un peu trop vite. Il ne pouvait pas le tolérer. Il ne pouvait pas la laisser partir ainsi, sans au moins tenter de la retenir. L'endroit était trop ouvert aux inconnus pour qu'il emploie la force mais D. était loin d'être stupide et il avait appris, autant en observant les autres que par sa propre expérience, qu'il existait des manières plus douces et beaucoup plus persuasives de faire tomber une femme dans ses filets. Il la laisserait essayer de se défiler jusqu'au dernier moment. Et alors, il la retiendrait. Pour cela, il se fit douceur et innocence. Grâce et amour. Lorsqu'elle lui dit "adieu", il n'attendait plus que ça. Il saisit délicatement son poignet fin et l'attira à lui, plongeant son regard tendre dans le sien, emprisonnant ses pensées au fond de sa gorge. Il descendit lentement, centimètre par centimètre et l'embrassa. D'abord délicatement, comme s'il craignait de la toucher puis un plus fort, passionnément. Il l'explorait et s'amusait des sensations de son toucher. Il n'avait jamais aimé d'autres personnes qu'Ella mais avec ou sans amour, il y a certaines choses qui restent délectables, peu importe le partenaire. Alors D. se laissait aller, il en profitait. Mais intérieurement, d'autres sentiments se bousculaient pour voler la vedette au désir. Il jubilait. Elle s'était laissée prendre, elle ne tentait même pas de résister. Elle ne devait pas se rendre compte qu'elle était sa prisonnière. Tant mieux. Elle ne se débattrait pas et il n'aurait pas besoin d'entamer un bras de fer avec une si jolie demoiselle. Il interrompit brusquement leur baiser, mais ce fut uniquement pour s'approcher de son oreille et lui souffler :

- Non, ne partez pas. Restez...

Sa voix était suppliante et tremblait. Du moins en apparence. Il avait de nouveau fixé son regard dans le sien, et avant qu'elle ne puisse rien ajouter, il la baillonna une nouvelle fois et la serra un peu plus fort contre son corps. Une de ses mains était solidement ancrée derrière son dos et l'autre posée à la base de son cou. Il se laissait aller, emporté par la vague de désir et se demandait fébrilement ce qu'il allait faire après. Pour l'instant, il la laisserait diriger et plus tard, il verrait où tout ceci les aurait ammené.

Elle s'était retourné pour partir vers une petite ruelle où plus loin, des taxis attendaient leurs clients. Et elle avait sentit, sa main. Sa main glacé attrapé son délicat poignet dans lequel son sang bouillonnait. Elle s'était alors retourné de peur, mais aussi impatiente de savoir la suite de l'histoire. Il la tira vers son corps, et sa poitrine se colla à son torse. Il posa tendrement sa main dans son coup, et l'autre dans son dos, la serrant contre lui. Elle s'avait qu'elle ne pouvait pas refuser cette invitation, elle était trop tenter de gouter ses lèvres. Mais ne savait elle pas, qu'après un seul baiser elle serait piéger ? Leurs lèvres se touchèrent, jouèrent ensemble et s'enflammèrent. Les pensées de Alannah se mélangèrent, et elle fut prise d'un mal de tête. Elle se concentra sur le niveau de sa bouche, et ses lèvres recherchèrent ceux de l'homme inconnus, et en redemandèrent de plus belles. "Stop", lui disait une petite voix intérieur. "Tu ne vas pas pouvoir te délivrer" lui en disait une autre. "Tu es en train de perdre le jeux... Abandonne la partie avant qu'il ne soit trop tard", mais elle n'en écouta aucune pour le moment, trop séduite par cet inconnus qui faisait palpiter la demoiselle.

- Non, ne partez pas. Restez...

Il avait arrêter pour lui chuchoter au creux de l'oreille cette phrase. Alannah ne savait pas quoi faire. Rester ici ? Surement pas, il faisait froid, et trop sombre. Elle regarda le ciel, mais ne vit aucune étoiles, ni la lune. C'était une nuit très sombre, un nuit couverte et le vent commencé à se défouler petit à petit. Elle s'écarta des bras de D. elle n'aimait pas qu'on lui arrache son rôle, elle leva la tête, fière. Et lui dit poliment:

-Non... Je ne peux pas... Je dois rentré chez moi. J'ai un mal de tête, j'ai froid et je suis fatiguée.

En fait elle avait un peu peur de lui, elle voulait resté. Mais elle s'en empêchait, elle ne l'avait jamais vu, il était mystérieux et même les voyous avaient peur de lui.... Alors qui cela pouvait être ? Elle passa la langue sur ses lèvres, essayant de se remémorer les doux baisers, puis tourna les talons une nouvelle fois, laissant entendre les claquements de ses talons qui raisonnaient à chaque coin de rue. Puis elle se tourna une dernière fois, pour le regarder, mais il avait déjà disparus... Alannah, sursauta, et accéléra le pas, vers un taxi jaune qui n'était pas loin, elle entra dans le taxi. Et s'y sentit en sécurité... Mais elle frissonna encore, où était il passé ? Même dans les alentours il n'y était pas.